Il y a une emprunte tout à fait particulière dans cet épisode.
En effet, à coup de médium de music-hall, de malédiction inca, de cauchemar collectif, d'orage maudit, de delirium inexpliqué, Hergé offre au lecteur une ambiance délétère qui hante l'album du début à la fin.
L'enlèvement inexpliqué et infondé de Tournesol rajoutant au troublant de ce récit fort bien documenté, qui sans mettre mal à l'aise, reste assez sombre.
S'il manque de souffle (la publication erratique de ce récit ne l'a pas aidé), l' atmosphère insidieusement pessimiste de cette histoire suffit à lui donner un intérêt tout particulier pour une œuvre destinée à la jeunesse.