On regarde la bande-annonce : on voit Schwartzy, des fusillades et un monde futuriste à paillettes ; on s’attend légitimement à un divertissement sans prise de tête. C’est vrai que ce « sixième jour » ne va plus loin que le simple spectacle, et c’est notamment dû à la réalisation très « Hollywood fantasy » de Spottiswoode qui n’a pas cherché à dépasser le cadre du divertissement. C’est vraiment dommage, car l’histoire était vraiment séduisante et parvenait, l’air de rien, à couvrir de façon subtile et intelligente toutes les dérives possibles du clonage. Bref, ceux qui sauront résister à l’overdose d’effets visuels du médiocre Spottiswoode pourront passer un moment vraiment agréable avec un « sixième jour » finalement efficace.