J'en gardais vraiment un bon souvenir : peut-être aurais-je dû en rester là... Car si cette suite se laisse (à peu près) regarder et peut toujours compter sur une bande-originale du tonnerre, elle n'était vraiment, vraiment pas indispensable. Évidemment, on sourit de temps à autre et quelques situations dans lesquelles se retrouve plongée notre héroïne prête à sourire, aussi caricaturales voire parfois risibles soient-elles. Pour le reste, sous couvert de proposer une voie différente du précédent, « Bridget Jones : l'âge de raison » se révèle un faux remake de ce dernier, avec le même type de situations (en moins bien), un scénario et des enjeux restant sensiblement les mêmes que précédemment, effet de surprise et fraîcheur en moins. Bridget ne tient pas compte de ses erreurs passées, et même si on essaye (quand même) de s'éloigner (notamment géographiquement) de la trame du premier, le spectateur n'est pas dupe et voit bien qu'on essaie de lui faire à l'envers en se contentant de changer la situation initiale au lieu de proposer une intrigue vraiment nouvelle. Pas honteux, juste passable.