Le début de Champions laisse espérer une comédie cruelle et non consensuelle. Cela ne durera pas : nous serons vite noyés sous l'avalanche de bons sentiments, façon Le grand bain, mais en pire, car Javier Fesser nous assène le tout avec la subtilité d'un rhinocéros en colère. Ainsi de l'entraîneur disant que l'équipe adverse étant nulle, ses joueurs n'auront aucune peine à les massacrer, et la réponse d'une joueuse, disant qu'il ne faut pas faire cela, car l'important c'est de jouer pour le plaisir. Certes.
On le comprend, si on rigole et on s'émeut devant Champions, on sera souvent également agacé devant sa bien-pensance dégoulinante. Pour les amateurs de feel good moovies.