Au cours de mes errances télévisuelles, je rencontrais par hasard Comedian Harmonists dont je n'avais jamais entendu parler et dont il me restera sûrement peu de chose lorsque quelques semaines auront passées. Non pas que ce soit mauvais, non... mais ce n'est pas bon non plus. Un film gentillet, de fin de week-end, lorsque ton intérêt pour toute œuvre un tantinet plus gourmande en concentration n'est pas au rapport.
Inspiré d'une histoire vraie (c'est à croire que plus un film ne peut sortir sans cette mention), Comedian Harmonists relate l'ascension d'un sextuor vocal allemand du début jusqu'au milieu des années 30. La moitié du groupe est composée de membres juifs ce qui va au bout d'un certain temps, vous l'aurez deviné, poser problème.
J'ai apprécié les parties chantées du films. Elles sont fraîches, entraînantes, bien exécutées et elles auront eu le mérite de me faire découvrir un genre musical désuet et depuis longtemps passé à la trappe.
Les acteurs sont tous bon, notamment Ulrich Noethen pour le rôle principal, on découvre un perroquet s'appelant Paganini, cool, il n'y a pas d'erreur de réalisation... mais aucune audace ou originalité non plus. Si j'étais méchante, et je vais l'être, je dirais avoir eu l'impression d'être devant un téléfilm de luxe.
Et que dire de l'incontournable histoire d'amour convenue, à l'issue plus que prévisible et dont on se serait au final bien passé ?
Comedian Harmonists reste un film divertissant à regarder, après de là à en attendre plus, on sera vite déçu.
Et cette affiche est vraiment dégueulasse bordel.