Eisernes Kreuz.
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Les petits chanteurs à la... J'arrête ça tout de suite pardon. Mais c'est quand même justifié parce qu'il y a encore de ces beaux moments où tous chantent et c'est beau parce que ça pourrait être autours d'un feu de façon romancée et pourtant c'est pendant la guerre avec des bombes qui pètent partout tout le temps.
J'ai trouvé la toute fin intelligente et un peu inattendue au milieux des trucs attendus (mais pas déplaisants, c'est pour ça que j'aime ce réalisateur). On aurait pu s'attendre à un final de l'ordre de la Horde Sauvage mais non, il n'y a plus aucune dimension romantique. D'ailleurs c'est ce que je disais à un ami: Il faut sauver le soldat Ryan c'est de la violence romantique, pour plaire à la ménagère de 50 an qui s'est mise à aimer le tennis parce que Federer est le gendre idéal. Ici, c'est de la violence brut, de chaque instant. On voit pas tout le temps des tripes et pourtant j'ai trouvé ça plus violent que le film sus-cité. Enfin, j'vois pas pourquoi je comparerais les deux objets au final.
L'objet en présence est jouissif de bout en bout mais qui laisse ce même goût amer que je retrouve dans tous les films de Peckinpah. Comme prendre une cuite un peu trop forte, y a un moment d'euphorie et le lendemain on a la bouche pâteuse, mal au crâne et un goût de vomi (et avec un peu de chance on s'est roulé dedans en dormant). Là il y a juste la honte en moins et je me dis pas que cette fois promis, ce sera la dernière.
Ça me fait toujours un peu mal ces films et c'est certainement un peu pour ça que je les aime.
Et c'est rare mais cette fois-ci les caméras embarquées m'ont pas gêné, on comprend quand même tout ce qu'on voit tout en ne comprenant rien à ce qu'il se passe, parce que la guerre c'est un bordel sans nom, qu'elle est martelée par des obus qui pètent et que la violence est quotidienne et qu'il n'y a rien à sauver dans tout ça. Sauf peut-être l'amitié qu'on développe avec ceux qui partagent notre sort, ceux aux côtés de qui on est bien d'accord de mourir mais avec qui on a bien l'intention de finir entier. Ça pourrait presque être beau mais non d'un chien, c'est vain. Et tout ça le film s'arrange très bien pour nous le faire comprendre.
Je trouve ça fou comme tous les messages passent toujours avec Peckinah jusqu'au montage. Je vais pas m'étaler dessus, y a plein de critiques qui en parleront bien mieux, c'est humain, pas manichéen, la guerre c'est moche blablabla, on connaît la musique. C'est bien d'être du côté des allemands pour l'exprimer.
Les petits chanteurs à la Croix de Fer sont accompagnés à l'harmonica.
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Créée
le 15 janv. 2017
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