Allez : couché Cujo ! Pas sur la voitur ....GRRRRRRR... Bon... Fais comme tu veux.
Ayant hier terminé Cujo (le livre) je m’attelais au re-visionnage de Cujo (le film).
Je l’avais déjà bien aimé la première fois, j’en veux pour preuve qu’il m’ait donné l’envie de lire un livre dont je connaissais déjà la fin… Enfin dont je croyais connaître la fin ! Car je ne vais pas tergiverser plus que de raison et dire ce qui m’horripile au plus haut point : la fin, bondiou, la fin !
Là où dans le livre elle est d’une grande violence et pleine d’intensité, elle a été changée pour donner une conclusion beaucoup plus hollywoodienne au film. Je me retiens d’en dire plus pour ne pas vous spoiler et le livre et le film (quoique l’exploit est tentant) mais y’a de quoi grommeler en rongeant sinon son os, son frein.
Sorti de ça, j’aime vraiment ce film. Entendons-nous bien, on est loin du chef d’œuvre, mais il constitue tout de même une adaptation QUASI fidèle, bien rythmée, un chien effrayant au possible (et très bien dressé pour l’occasion) et l’impression oppressante du huis-clos est bien rendue. Alors oui, ce gamin est insupportable, il ne fera que geindre du début à la fin, mais combiné aux aboiements et grognements de Cujo, cela ne fait que rendre l’atmosphère encore un peu plus propice à la crise de nerf.
J’aime bien ce film parce qu’étant amatrice de film de « terreur animale » comme on a coutume de les nommer, celui-ci évite soigneusement le nanar et le navet en ayant la bonne idée de ne pas en rajouter des caisses. On a un chien enragé de 100 kg qui veut à tout prix vous bouffer et se jette comme un forcené contre les vitres de votre voiture (en ayant becqueté deux trois personnes au passage, faut pas se laisser aller)… Que vous faudrait-il de plus ? Donc pas d’effets spéciaux, pas de peluche géante pour le faire paraître encore plus gros et pas d’histoires d’attaques de zombies-ou-je-ne-sais-quoi-d’autre…. Non.
Juste Cujo.
Et il est effrayant en diable.