C’est donc sur cette immondice puant que se clôt la saga Die Hard, bilan plus que mitigé. Deux bons films, ceux réalisés par John McTIERNAN, un moyen mais qui tentait des trucs et où le charisme de John McClane opérait encore, un film raté par manque d’ambitions et de développement mais qui proposait un postulat de départ intéressant et qui pêchait surtout par un contexte géo politique particulier où l’Amérique se découvrait vulnérable, et cette horreur où il n’y a strictement rien à sauver.
Renouant avec les travers hollywoodien d’un manichéisme poussé à son paroxysme où les USA incarnent le bien absolu et les autres soviétiques, sud américains, arabes (rayer les mentions inutiles) sont le mal à l’état pur et où tout ceux qui ne sont pas américains semblent à peine sortis du moyen âge. Film propagandiste dans toute sa structure et son propos, les frontières de l’ouest et les peaux rouges ont été conquis, sur qui va s’abattre notre conception dominante et interventionniste, quel ennemi pouvons nous éradiquer ? Ce film est nauséabond et préfigure hélas la prochaine arrivée au pouvoir de Trump et l’essor - devrait on dire la mise sous les projecteurs - d’une frange de l’extrême droite américaine particulièrement virulente, violente et bruyante.
Bruce WILLIS malgré le secours des effets spéciaux ne parvient pas à dissimuler qu’il n’a plus l’âge de ses exploits et ... et puis plus rien, c’est de la merde.
J’ai entendu parler d’un projet de reboot, franchement si c’est pour un tel résultat il vaut mieux s’abstenir, Die hard 4 était la tombe de la saga, voici son cercueil et ses clous pour le fermer.
L’analogie pâtissière ? Un gâteau indigeste, mal préparé, trop cuit, avec des ingrédients périmés voire impropres à la consommation.