Satire sociale et de la corruption des médias en particulier, au service de l'hypocrisie des instances politiques. Des idées intéressantes, comme cette figure absurde de l'innocent, jouet des médias, malmené quelque soit la vérité qu'il formulera (sous pression intéressée). Mais l'écriture est souvent maladroite, assez peu subtile. Comme ce comportement excessif, expédié, où Julia propose menaçante à Tsanko, argent en dédommagement ou arrestation par la police. Les mêmes effets comiques ont tendances à revenir, sans même s'alléger. Imparfait, mais posant de vrais problèmes.
Rq: Court-métrage "Jump" visionné par la suite. Toujours aussi maladroit et généreux en même temps. Histoire d'un homme modeste, au bord du suicide, vivant chez ses vieux parents, à qui le frère parvenu socialement confit l'appartement, très sophistiqué, pour quelques jours. Une relation improbable s'instaure avec une femme, basée sur une incompréhension réciproque, venue effectuer un relevé du compteur d'eau. Lui, immature, a le sentiment d'être parvenu à séduire (en reprenant à son compte un rituel samburu kenyan, consistant à sautiller pour impressionner la gente féminine !), elle d'entrevoir la possibilité de se hisser socialement à son contact... Assez marrant finalement dans son coté foutraque mais sensible !