Le crâne d'un Cyborg, trouvé dans une zone interdite - un grand désert tout rouge ça marche toujours en zone interdite ça - va créer la zizanie au sein d'une petite communauté qui, avant son arrivé ne surfait déjà pas de masses sur le bonheur, mais enfin, il va permettre de penser à autre chose et surtout, faire un peu de ménage : trop d'humain tue l'humain !
Petite, pour ne pas dire minuscule, production Bob et Harvey Weinstein - les Tarantino, les Scream, mais aussi Le Patient anglais (ZZZzzz) - le film de Richard Stanley (Le souffle du démon, un segment de The Theatre Bizarre) se laisse regarder mais ne casse quand même pas de briques...
L'histoire, sur fond de bidonvilles, de décharges à ciel ouvert, de contrôle des naissances - stérilisation des mâles ! Pourquoi nous oh ??? -, où l'on se nourri de steaks non irradiés - quand on a de la maille -, de LactoPlasma ou de SynthMilk, est l'éternelle rengaine apocalyptique qu'on épice ici par une tête de robot sortie de Terminator, d'un héros - Dylan McDermott - avec une main bionique mais qui ne sert à rien (la main, mais lui non plus d'ailleurs)... -, d'une jolie rousse branchée sur Acétylène - elle est artiste et sculpte l'acier et le plastique, sympa non ? - et d'une poignée de loustics qui fleurent bon la crasse - voir ce voisin pervers voyeur et sa langue qu'il a le plus grand mal à garder dans sa bouche... -
C'est assez gore, la fin se traînant, on a tout loisir d'admirer les effets spéciaux archaïques et on guette les apparitions d'Iggy Pop et de la verrue faciale de Lemmy qui comme d'habitude, en profite pour recycler son Ace of Spades.