A lire les critiques et les notes sur Senscritique, Hugo et Rosa ferait partie des documentaires que m'on pourrait ériger au niveau de l'Art.
Au-delà de l'information. Au-delà des faits simplement visibles.
Le film de Jägerskog serait donc l'égal de (pêle-mêle) :
- Nuit et brouillard (Resnais) sur l'horreur historique,
- Microcosmos, le peuple de l'herbe pour une vue nouvelle sur la Nature,
- Demain (Dion) pour la révolution écologique.
- ou encore Être et avoir (Philibert) sur l'école française...
NON : il ne possède pas les qualités d'un grand ni même d'un bon documentaire.
- Aucune aspérité en terme d'écriture.
- Un propos lénifiant.
- Une scénarisation inexistante.
- Une réalisation moyenne (attention à la migraine ophtalmique avec les zooms maladroitement floutés).
Filez donc directement à la 50ème minute pour les 10 dernières minutes du documentaire.
Enfin, le spectateur y découvrira des tranches d'humanité, saisissante et belle. En images ou à travers les témoignages.
Ce qui précède se résume au slogan : sans eau courante ni électricité, le bonheur est dans le pré, même à 90 ans.
Bref, un documentaire réservé pour les fans d'Arte de 2h du matin !