Il était une fois un astronaute qui sortit de son vaisseau et regretta de ne pas être aussi poète. Pour parvenir à exprimer sa fascination, le premier témoin qui verra les grandes falaises d’ammonium de Jupiter ou les multiples anneaux de Saturne devra combiner les qualités de mathématicien et de ménestrel, de géologue et de peintre, de physicien et de sculpteur. 8 ½ est d’abord une planète si féconde et si variée qu’il faudrait quasiment la reconstruire à l’identique pour en parler sans l’abîmer — ou bien mobiliser de telles facultés d’analyse et de synthèse qu’on se sent vite dépassé par la tâche. Une fantastique générosité, une absence totale d’hypocrisie, une franchise dépourvue de complaisance et un profond courage artistique caractérisent cette entreprise. Les adversaires du film (il y en a encore) reconnaissent volontiers, et comment faire autrement, l’opulence, le délire et le baroque des images, fût-ce pour s'en agacer. Mais s'ils concèdent cette richesse formelle, c'est pour mieux dénoncer le primarisme du propos, réduit à la description d'un échec et à quelques truismes narcissiques d’enfant gâté. On ne saurait mieux verser dans la caricature et confondre l'abondance et la confusion, la noblesse et l'exhibition. Que le film s’offre à la première découverte comme une rivière en crue qui charrie mille débris somptueux, c’est incontestable. Mais il affleure ensuite de ce cyclone une structure rigoureuse et réfléchie, une logique minutieuse qui s’organise selon un "jet" magistral où la main du créateur ne tremble pas, où la touche porte infailliblement. Or on connaît la restriction, la timidité et les peurs inhérentes au septième art devant tout récit honnête d’une expérience privée, au nom du sacro-saint souci de spectacle.


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Et ici, quel spectacle ! Mode d'emploi : s'installer sereinement dans son fauteuil et se laisser dériver en tout confort au fil du visionnage, comme le héros flotte au-dessus du trafic urbain dès les premiers plans, ou comme il flotte aussitôt après dans les airs, montgolfière humaine amarrée au sol par une corde nouée à sa cheville. On éprouve alors cette espèce d'euphorie profonde que procure toute œuvre d'art péremptoire. Federico Fellini invite à explorer une zone enchantée qu'il a lui-même créée en rassemblant quelques-unes de ses rêveries d'homme et de poète. Ce qu'il donne à voir peut paraître confus, exagérément hétéroclite, mais pourtant il dégage les préciosités inutiles, balaie les scories, taille, coupe, décide, impose avec une assurance de grand seigneur de la pellicule. Les visions s'enchaînent, touchantes et insolites, au gré d'une imagination capricieuse et folle, insensible à la logique du récit bien ordonné mais terriblement accueillante aux associations d'idées tumultueuses. 8 ½ est un film retors, ambigu, travaillé, un film où le sens de la faute débande constamment le plaisir de la faute, un mascaret d’impressions contradictoires qui s'achève sur un cortège endiablé, un diorama saumâtre où l'auteur s'enferme dans sa propre prison, fourmillante de souvenirs : le collège des Pères avec sa discipline, ses longs murs blancs, ses couloirs agrandis par les yeux de l'enfance, les dessous noirs d’une ogresse érotique qui avait bouleversé le jeune Federico, le visage de la mère, timide et douloureux, les songeries de l'âge adulte, le cardinal sénile et les rombières paradant aux thermes de Chianciano, l'oasis de béatitude dans un harem domestique, avec toutes ses habitantes qui s'entendent à merveille, son judicieux système pour éliminer les déchets et sa mémorable utilisation de la Chevauchée des Walkyries wagnerienne, quinze ans avant Coppola.


Fellini est un cinéaste cascadeur. Il travaille sans filet, dans l'instinct du premier mouvement qui est celui du cœur. S'il est intelligent c'est par surcroît ; s'il est artiste c'est par nature ; s'il est philosophe c'est par accident ; s'il est mystique c'est par la force des choses, car il ne vit pas seulement de pain, d'amour et de fantaisie. Imaginez un homme dans la pleine fleur de sa maturité, cinéaste de métier et qui s'avise tout à trac, à la faveur d'un malaise passager, de faire affluer les grandes eaux de la sincérité. Il ne s'analyse pas vraiment, il se laisse plutôt aller. Il ne s'idéalise ni ne s'autocritique pas davantage, il se renvoie le reflet d'un bilan paresseux dont il se trouve être à la fois le comptable, le grand livre et le journal. Cet homme-là, ce n'est pas tout à fait Fellini mais son frère, son double, son enfant : Guido. Il a peur de la vie, il a la nostalgie du sein nourricier, c'est un bouffon, un mystificateur et un brouillon. Du parc thermal aux salons de l’hôtel, des locaux occupés par la production aux restaurants peuplés de journalistes et d’impresarios, il ne fait que recevoir révérences, hommages, suppliques, placets, déclarations, avances, pétitions, remontrances. Petit roi-soleil dans un Versailles quasi spectral, il vit en pacha et, quoique sans étiquette, presque constamment en représentation. Il a beau se prosterner comiquement devant le dieu Mammon qui descend l’escalier orné de deux lions (son producteur, amical et inquiet, qu’accompagne toujours une petite amie aussi sotte que décorative), il semble demeurer le maître du jeu, omniscient et silencieux. Autour de lui, tout un navire affairé s’active — couturières, décorateur, régisseur — dans l’attente d’un appareillage imminent. Mais nul signal ne vient jamais. Car Guido a des problèmes : une vie encombrée, une profession singulière, un entourage excentrique, un passé chargé, un avenir incertain, un rapport à la fois boulimique et empreint de culpabilité avec le sexe opposé. Le méta-récit de 8 ½ évoque en effet différentes figures de la féminité, entre une épouse aux avantages dérobés et aux droites implacables (Luisa), une maîtresse maternelle (Carla), un idéal inaccessible à la beauté parfaite (Claudia)... Cette superbe litanie de femmes offertes, rêvées, répudiées est tracée d’un pinceau souple et sûr, de la dépouille et du maquillage expressionniste de la Saraghina à la silhouette déchiquetée de Barbara Steele ou à l’opulence inquiète de Madeleine Lebeau se mouvant dans un fourreau de mailles noires. Et la tête de Guido est pleine de tout cela, qui défile en ordre dispersé dans un air de kermesse permanente, sur un rythme syncopé (sautes et arrêts) tourneboulant les yeux et les oreilles. Pour tout brouiller (ou tout éclaircir dans une même unité), des signes s’échangent de l’un à l’autre domaine. La Sainte momifiée de la chapelle devance le fakir dans son cercueil de verre, le speaker des thermes interfère avec celui de l’attraction foraine, le mur du cimetière restitue une suite d’ouvertures rectangulaires, galerie de tableaux qui transpose en cauchemar la file des portraits de juges — cauchemar vécu "au vrai" devant le tribunal du collège.


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Quel est donc ce projet que Guido est incapable de mener à bien, dont il se désintéresse même et dont il ne se délivrera que par le renoncement et la destruction de décors fort coûteux ? Les incertitudes, les déchirements intimes, les difficultés privées, les chutes dans le rêve dont il est accablé ne préjugent aucunement du genre ni du sujet de 8 ½. De ce film mythique, en toute rigueur, on ne verra jamais que des bouts d’essai, exclusivement destinés à recruter les interprètes. Ces séquences illustrent avant toute chose une sorte de disponibilité, de pluralisme foncier de l’être. En face de cette évidence qui n’est pas pour lui une révélation (il en a déjà fait l’expérience concrète), le cinéaste se retrouve confronté, acculé à sa perplexité fondamentale. Pression des amis, des critiques, des intellectuels, de l’époque, désarroi, crainte de se perdre par orgueil ou frivolité, honorable souci de retrouver la "contemporanéité", Guido-Fellini consent de sortir de sa sempiternelle autobiographie, des eaux sales de la Babylone moderne. Voici qu’il tourne un film engagé, une œuvre de progrès sur la bombe atomique, la conquête du cosmos, les responsabilités humaines devant l’apocalypse. Hélas, la science-fiction ne l’inspire pas. Sans doute est-il convaincu que pour aussi haut que l’on soit grimpé, on est toujours assis sur son derrière. La meute de la presse militante, de l’art combattant, de la critique au revolver hurle ou ricane à ses trousses. Cette hostilité, cette aridité, l’oisiveté qui en découle le renvoient à ses failles. Il se cogne à ses vieilles obsessions, s’y mure, s’y enlise. Pourtant il s’obstine à vouloir ordonner sa confusion. Et lorsqu’il au dénouement il y parvient, il a aussi conquis le droit d’être lui-même, de faire les films qu’il sait et peut faire, de continuer à dire la vérité qu’il ignore et qu’il cherche — cette vérité qu’on se doit de vivre puisqu’elle est un chemin.


8 ½ est, si l’on peut dire, du Fellini à l'état brut : gangue et minerai, écorce et fruit, son et froment. Du pain complet. Il est impossible d’assimiler ce foisonnement à un brouillon surchargé de ratures et de faux départs, car on perçoit l'harmonie au sein de la dissonance, la symphonie dans la cacophonie. Les précédents opus du cinéaste étaient, non pas plus denses, mais plus circonscrits dans leurs discours. Les suivants, au contraire, marqueront une avancée toujours plus nette dans la création d’univers démesurément fantasmagoriques. Mais c’est peut-être ici que le grand montreur d’ombres italien concentre au mieux ses préoccupations fondamentales : un paradis d’enfance qui sent bon les draps frais, l’eau bue à la cruche, l’ombre de la maison natale, un vague regret de la pureté enfuie, la présence fatale du mal et de la perversité, la communication de plus en plus compromise entre les consciences, les fantasmes œdipiens, la solitude et les frustrations, la recherche maladroite d'un absolu chrétien entrecoupé de cent voies de traverses, bref une certaine santé spirituelle contrebalancée par le regard lucide d'un témoin amer de l’existence. Auparavant, il y avait bien le feu follet de l'espérance qui faisait sa fugace apparition dans les marges de l'angoisse, mais ce rayon entrevu était plus un point de référence qu'une profession d'optimisme. Avec 8 ½, toutes ces questions sont reprises et orchestrées en force : l'extraordinaire et l'imaginaire ont beau défier le quotidien, l'affrontement se résout dans l'apaisement. C’est l’engagement, l’option prise à la fin par Guido dans ce monde, qui s’explicitent alors en forme d’illumination. Il entre dans la ronde, et il y entre avec sa femme. Il se choisit, renonçant à être encore tout ce qu’il n’est pas. Il quitte le centre de la fête et va rejoindre la foule des acteurs-spectateurs. L’auteur n’administre jamais aucun sermon : il nous présente toutes chaudes et vivantes les créatures qui l'obsèdent, dans leurs atours les plus vifs, parfois les plus délirants. Ce chaos du film, c'est le chaos de la vie de Guido : la création n'est jamais lisse, elle est tourmentée. Mais c'est un chaos généreux et signifiant, un bilan positif qui laisse augurer joyeusement de l’avenir. On ne saurait oublier que l’ultime image est celle du héros enfant dont la cape toute blanche de lumière jette un dernier feu sur l'écran qui s'obscurcit.


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On peut faire suffisamment crédit à l'espèce humaine pour espérer que même le plus calme des hommes ait de secrets sortilèges dans ses nuits, des fantasmes élus, des mystères cachés, d'obscures représentations inavouées. Certes Fellini s'abandonne sans précaution à un tumulte lyrique : l'ensevelissement du père, la transformation de la nièce en épouse et de l'épouse en poids mort-semi tyran, la révolte des femmes que lance la petite perle noire, fille-fruit, fille animale aux dents et aux gestes de tigresse, le mythe lumineux de Claudia Cardinale sont autant d'irrésistibles explosions. De là tient le sentiment de se trouver devant une tentative d'expression personnelle totale, et on voit soudain apparaître le vrai sujet, qui n'est ni la confession, ni le témoignage d'un échec, mais la peinture d'un doute de soi, opérée dans un phénoménal jaillissement de vigueur morale et physique. Tous ces patriarches, ces barbons, ces matrones, ces duègnes qui hantent les jours et les nuits de 8 ½, ces belles en leur automne avancé, vêtues selon la mode du temps où elles étaient jeunes, et cette monstrueuse Saraghina qui porte avec elle la brûlure du dévoilement, le plongeon fasciné dans les abîmes de l’Eros, tout cela dénonce la profondeur d’une anxiété voire d’une panique, dont la crainte de la vieillesse est le premier moteur. Cette inquiétude est précisément à l'origine de la création, comme on peut le voir en considérant l'existence du projet lui-même. Car l’œuvre ne décrit pas seulement l'histoire d'une histoire, les troubles, les regrets, les découragements qui entourent sa propre genèse, elle fait un pas de plus : tout ce qu'on peut dire contre elle est déjà en elle. Chaque ambition, chaque prétention, chaque volonté de faire artistique est cruellement soulignée, moquée, pesée dans une balance impitoyable tenue par un autre Fellini sarcastique. Il y un anti-film dans le film, et le porte-parole des objections, le scénariste Daumier, est lui-même d'autant plus tourné en dérision qu'il risque d'avoir raison. D’où le trouble, l’énigme, la richesse des plans où le sens se feuillette, s’étage, se dilue. Comment ne pas voir par exemple que la séquence des thermes est aussi une figuration du Purgatoire et de l’attente des âmes, l’ombre du cardinal, dérobé à la vue par un drap tendu, élevant alors le doigt même de Dieu ? Avec Fellini, la polysémie se déploie en archipel.


Depuis sa sortie on a dit et répété que 8 ½ avait l'importance, l'ampleur et le fini technique de Citizen Kane. Avec lui vingt années d'avant-garde ont vieilli d'un seul coup, car il en a intégré en les surpassant toutes les acquisitions du cinéma expérimental. Fellini y trouve un langage visuel prodigieux qui ne tombe jamais dans l'artillerie décorative. L'image est curieuse, palpitante, originale, mais toujours elle se justifie. Intellectuellement et esthétiquement, le film constitue un effort pathétique et forcené vers l'unité, au-delà des contradictions et des obstacles. De cette névrose de l’asthénie, de cette folie biscornue découle une architecture fortement charpentée, dans une négation obstinée des conventions et des valeurs reçues. Après le sommet atteint par La Dolce Vita, Fellini aiguise son tranchant contre lui-même. Il combat sa propre insécurité à un moment où il semble à une apogée et se sent en conflit avec sa conscience. Ce faisant, il surmonte ses propres peurs : celles de tout homme de cinéma traumatisé, s'il n'est pas un homme de commerce, par l'état d'infériorité et de sujétion où végète, tel un poisson cavernicole, l'art de faire des films comme on écrit le poème, l’essai ou le roman de sa vie. Devant cette rage et cette passion, on a envie de donner des impressions de voyage, de s'abandonner confiant aux desseins providentiels de l’existence, de raconter les qualités éclatantes de Marcello Mastroianni, de l’équivoque Anouk Aimée, de l’exubérante Sandra Milo ou de la divine Claudia Cardinale. Il existe peu d'auteurs qui aient su marier l'art et la vie de façon aussi fructueuse. À cause de cet équilibre privilégié, on a considéré que Fellini avait brûlé ses dernières cartouches, lancé son ultime feu d'artifice. 8 ½, point final ? La suite de sa carrière prouvera que non. Le réalisateur a des réserves et des ressources. Il les utilisera pour glorifier Juliette, une petite bonne femme ordinaire mais dont l'âme inconnue recèle des trésors (Juliette des Esprits). Il les utilisera encore pour évoquer les fastes décadents de la Rome antique (Satyricon), ressusciter avec nostalgie les souvenirs de sa jeunesse (Amarcord) ou dresser le portrait d’un Casanova momifié dans une Venise mortuaire (Casanova). Mais jamais sans doute le feuilleton fellinien, renaissant toujours tel le phénix de ses cendres, aura dénoté avec tant de vitalité le moment de crise et son dépassement, ni démontré une telle capacité à transformer le cinéma en n’importe quelle matière.


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En bonus, une scène splendide parmi tant d'autres : https://urlz.fr/iXOF

De la fluidité surnaturelle des mouvements d'appareil à la présence enveloppante de l'environnement sonore (ce bruit de vent obsédant), de l'ambiance spectrale du décor aux jeux subtils d'ombre et de lumière, du charisme nonchalant de Marcello M. à la voix rauque et à l'incommensurable beauté de Claudia C., tout concourt à l'envoûtement. La poésie, c'est exactement cela : un accord miraculeux des éléments qui échappe à toute formule. Et 8 ½, c'est cent quarante minutes de poésie pure.


Pour le plaisir, encore une autre scène complètement dingue : https://urlz.fr/iYwm

Ou l’art de transformer la peinture d’un lieu de cure et de délassement en opéra épique.


Sans oublier le trailer du BFI : https://urlz.fr/iYwj

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le 13 mars 2023

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Thaddeus

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