Arrivé au bout, l'énorme Sergio Leone avait juré que l'on ne l'y reprendrait plus.
Pourtant, après avec songé à Sam Peckinpah, il prit, le mors aux dents, la direction de ce Western Zapata - et non pas Zavatta -, coupant l'herbe sous les pieds des habitués du genre.
Bien lui en a pris, il livre avec ce film une violente et magistrale baffe dans la tronche des Révolutions et révolutionnaires de tout poil.

Coburn - Mallory, l'Irlandais, sa bécane et ses pétards- et Steiger - Miranda, le Mexicain pilleur de diligences - sont au sommet incarnant magnifiquement ces anti Héros chers au coeur du Romain.

Ennio Morricone, fidèle au poste, nous offre comme à son habitude, une partition aux petits oignons, conférant grandiloquence à l'Opéra pétaradant, avant dernière collaboration entre ces deux monuments du cinéma avec l'immense "Il était une fois en Amérique".

Pas le premier film qu'on se plaît à citer quand on parle du Maestro, un pur chef d'oeuvre quand même.
DjeeVanCleef
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Un acteur qui a des burnes : James Coburn.

Créée

le 2 mai 2013

Critique lue 4.6K fois

107 j'aime

33 commentaires

DjeeVanCleef

Écrit par

Critique lue 4.6K fois

107
33

D'autres avis sur Il était une fois la révolution

Il était une fois la révolution
Sergent_Pepper
8

L’écorche des héros.

Il était une fois la Révolution ( Titre voulu par Leone mais qui n'existe que dans sa version française, et dont le titre original, Duck you, sucker ! annonce davantage la couleur) commence comme une...

le 7 juin 2015

78 j'aime

3

Il était une fois la révolution
Wirn
9

"La Révolution n'est pas un dîner de gala "

Gros plan sur un jet d’urine, incartade tout aussi bouffonne que transgressive, l’ouverture d’Il était une fois la Révolution donne le ton d’une satire grossière du western zapatiste : l’introduction...

Par

le 14 sept. 2018

37 j'aime

16

Du même critique

Retour vers le futur
DjeeVanCleef
10

Là où on va, on n'a pas besoin de route !

J'adore "Retour vers le futur" et j'adore le couscous. C'est pas faute d'en avoir mangé, mais j'adore, ça me ramène à une autre époque, une époque où j'avais empruntée la VHS à Stéphane Renouf -...

le 22 mai 2013

204 j'aime

32

Les Fils de l'homme
DjeeVanCleef
10

L'évangile selon Thélonius.

2027, un monde où les enfants ne naissent plus, comme une malédiction du Tout-Puissant, un courroux divin. Un monde qui s'écroule sous les coups des intégrismes de tous poils, où seule, la Grande...

le 26 juil. 2013

194 j'aime

36

Rambo
DjeeVanCleef
9

La chasse.

Welcome to Hope. Ses lacs, ses montagnes et Will Teasle son Shérif. Plutôt facile de faire régner l'ordre par ici, serrer des pognes et éviter les embrouilles. Par exemple, escorter cet intrus, ce...

le 13 mai 2013

181 j'aime

46