Arrivé au bout, l'énorme Sergio Leone avait juré que l'on ne l'y reprendrait plus.
Pourtant, après avec songé à Sam Peckinpah, il prit, le mors aux dents, la direction de ce Western Zapata - et non pas Zavatta -, coupant l'herbe sous les pieds des habitués du genre.
Bien lui en a pris, il livre avec ce film une violente et magistrale baffe dans la tronche des Révolutions et révolutionnaires de tout poil.

Coburn - Mallory, l'Irlandais, sa bécane et ses pétards- et Steiger - Miranda, le Mexicain pilleur de diligences - sont au sommet incarnant magnifiquement ces anti Héros chers au coeur du Romain.

Ennio Morricone, fidèle au poste, nous offre comme à son habitude, une partition aux petits oignons, conférant grandiloquence à l'Opéra pétaradant, avant dernière collaboration entre ces deux monuments du cinéma avec l'immense "Il était une fois en Amérique".

Pas le premier film qu'on se plaît à citer quand on parle du Maestro, un pur chef d'oeuvre quand même.
DjeeVanCleef
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le 2 mai 2013

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DjeeVanCleef

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