Sous ce titre frauduleux, certainement choisi par le distributeur français pour faire croire à un film érotique et qui n’a aucun rapport avec le titre original La notte che Evelyn uscì dalla tomba (La nuit où Evelyn est sortie de la tombe), se cache un giallo du genre « machination » façon Henri Georges Clouzot. Les quelques scènes déshabillées et une dose d’érotisme un peu déviant ne justifient cependant pas le titre.
Il s’agit du premier giallo d’Emilio Miraglia avant le nettement plus réussi La dame rouge tua sept fois et l’on y trouve déjà la fausse piste du surnaturel et le goût pour les décors et ambiances gothiques. Le film part un peu dans tous les sens et frise parfois le ridicule mais il se laisse regarder grâce à une belle photo et des cadres soignés en cinémascope.