LES DENTS DE LA MER. LES DENTS DE LA MER.
C’est magnifique Two Headed Shark Attack. Vraiment.
Un casting de rêve : Carmen Electra au sommet de son art (poses lascives et moues sexy même face à la mort) une douzaine de jeunes-filles au talent plus que prometteur (traduction : à la taille de soutien-gorge plus que conséquente), quelques jeunes éphèbes pour commenter avec un humour aussi ravageur qu’un tsunami en Asie du sud-est le « talent » des donzelles et un moche, qui possède le seul cerveau du groupe (car c’est bien connu, pas d’intelligence sans la face d’ado boutonneux qui va avec, hein).
De l’action : entre le fameux requin à deux têtes, un atoll qui se retrouve peu à peu englouti par l’océan (enfin « peu à peu », façon de parler, l’île disparaissant en aussi peu de temps qu’il en faut pour dire « pouf » (non, ceci n’est pas un message subliminal… bref)) et les plans tous plus astucieux les uns que les autres sensés assurer la survie de nos (z)héros... Une étudiante qui fait de la soudure sous-marine, un prof se faisant une fracture ouverte en trébuchant, un plan à trois qui vire au bain de sang, une course de bateau où les concurrents mettent dix minutes pour parcourir 150 mètres… De l’action, j’vous dis !
Des effets spéciaux à couper le souffle (et il est vrai qu’à force de rire, la crise d’asthme n’est parfois pas loin… Comment ça, « ce n’est pas une comédie » ?) : des images de synthèse à vous faire balancer vos dvd blu-ray d’Avatar et que dire des « maquettes » de requin avec des dents en mousse qui partent dans tous les sens ? C’est merveilleux d’inventivité, parfaitement ! Puis si on louche, en regardant l’arrière-plan, avec beaucoup d'auto-persuasion… ben on croit vraiment voir un vrai requin ! Non mais !
Et plus que tout, des dialogues percutants :
« - Un requin à deux têtes, c’est deux fois plus de dents ! »
(j’vous laisse imaginer la ruine en dentiste et brosses à dents que représente ce noble anima…euh… truc)
Bon, en clair c’est nase.
Mais j’ai ri.
Mais c’est fichtrement nase.