Le réalisateur britannique Adrian Lyne (auteur notamment de "Flashdance", "Nine 1/2 weeks" et "Fatal attraction"), signe avec "Jacob's Ladder" une oeuvre mémorable, aux frontières du drame, de l'horreur et du film de guerre, qui restera le joyau de sa filmo très inégale.
Rien de bien joyeux au programme donc, mais un scénario original, une réalisation inspirée et une performance hallucinée et hallucinante de Tim Robbins, de retour à la vie civile gravement blessé après deux ans passés au Vietnam.
En dire plus sur l'intrigue serait spoiler, mais sachez que le récit réserve des surprises, même si de lourds indices sont révélés progressivement quant au dénouement, particulièrement marquant.
Le principal bémol concerne la lenteur d'un film au rythme nonchalant, lesté de quelques longueurs qui nuisent à la fluidité d'un récit passionnant.
Peut-être l'une des explications de l'échec commercial de ce film remarquable, qui bénéficiait pourtant de bonnes critiques...