Original et jubilatoire, "The cabin in the woods" a le mérite de jouer avec les codes et stéréotypes du film d'horreur, pour mieux les déconstruire avec un second degré rafraîchissant.
Le problème, c'est qu'à force de multiplier les pistes et les références, on en arrive à une forme de gloubiboulga horrifique et SF, au scénario assez confus.
Dommage car on recense de vraies bonnes idées, à commencer par la trame principale de l'intrigue, audacieuse et inattendue.
Par ailleurs, le premier film de Drew Goddard (scénariste au sein de la team Joss Whedon) ne suscite guère de terreur véritable. Certes, le bordel final s'avère réjouissant et pourra effrayer les spectateurs les plus sensibles, mais pour ma part les hectolitres de sang prêtent plus à sourire qu'autre chose.
Un mot sur le casting, qui recèle peu de noms connus parmi la jeune génération, hormis celui de Chris Hemsworth. D'autre part, Richard Jenkins hérite d'un rôle secondaire, tandis que Sigourney Weaver vient apporter sa caution horrifique en effectuant une apparition.