Le commissaire Santamaria (Marcello Mastroianni) enquête sur le meurtre d'un architecte et s'immisce dans la bourgeoisie turinoise incarnée par la femme (Jacqueline Bisset) d'un industriel et son riche ami (J.L Trintignant).
Le cinéma policier n'est pas spécialement le genre attitré de Luigi Comencini et, d'ailleurs, on ne peut pas dire que cinéaste déroule l'intrigue, un peu confuse à certains moments, avec la maestria d'un réalisateur de polar aguerri. Le développement est toutefois classique dans l'esprit car le sujet s'appuie sur le suspense induit par l'identité et les mobiles inconnus du meurtrier.
En définitive, le plaisir que dispense le film tient à ses accents de comédie à l'italienne. Si Comencini ne s'engage pas dans la satire d'une certaine haute société, comme j'ai cru un temps qu'il s'y disposait, il parsème le récit de seconds rôles et de dialogues d'une truculence toute italienne qui tirent l'enquête vers la comédie policière.
Marcello Mastroianni est très bien dans son emploi, modeste, de flic courtois, incrédule et patient.