J'essaie de rattraper les adaptations des lectures que j’ai faites. Et ma lecture de Diderot date quand même de 2018. Je n’ai plus beaucoup de souvenirs précis de cette lecture mais j’ai souvenir d’une bonne lecture très oppressante dans son ambiance et dénonciatrice des conditions féminines en milieu religieux, celles qui se cachaient derrière le bel habillage de la consécration pieuse à la religion. Du coup, la comparaison sera très limitée.
Pourtant, des souvenirs que j'en ai, j’ai un peu près tout retrouvé me semble-t-il. Par contre, le fait est que certaines histoires racontées passent "mieux" avec certains médias qu’avec d’autres. Ici ça passait très bien en littérature (atmosphère, pensées et intériorité de l’héroïne, la montée en puissance de la pression ambiante…). Mais ici, la forme donnée par le cinéma donne de suite une impression glaciale et lente très juste, même s'il manque l'intériorité de Suzanne. Mais pour le reste, je dois dire que c'était assez peu captivante à suivre.
Les actrices sont pourtant très bonnes, Pauline Etienne en tête, Louise Bourgoin et Isabelle Huppert (elle fait ici du "Isabelle Huppert" un peu différent, ça change) également. Les autres rôles de sont pas en reste, Françoise Lebrun, Agathe Bonitzer et Alice de Lencquesaing pour ne citer qu'elles.
Ce n’était donc pas mal sur certains éléments mais l’ensemble ne fut pas terrible tant je me suis ennuyé malgré tout. Pas un mauvais film, pas une mauvaise adaptation mais qui subit les limites et difficultés de son format : dommage.