Dans mon esprit, "La sciences des reves" était le film-signature de Michel Gondry, celui qui avait fait connaître aux cinéphiles les expérimentations barrées de ce réalisateur de clips à succès.
En réalité, il s'agit déjà de son troisième long-métrage, après notamment "Eternal sunshine..." sorti deux ans plus tôt, même si ce dernier incarne légèrement moins le style et la fantaisie Gondry, qu'on retrouvera aussi dans "Be kind, rewind" avec les films suédés.
De nombreux bidouillages rigolos sur une tonalité assez triste : voilà à quoi ressemble "La science des rêves", qui se laisse suivre avec un certain plaisir durant sa première heure, mais dont l'absence d'un scénario plus étoffé finit par lasser, avec une impression persistante de tourner en rond (ce qui est peut-être le but, cela dit).
A l'arrivée j'accorde la moyenne, pour l'atmosphère singulière de l'œuvre (et pour la prestation d'Alain Chabat en patron vulgos et obsédé sexuel).