Comme ils disent en Belgique : « Faute de grives, on mange des perles ».

Ils sont cons, ces Belges, quand même. Et quand j'y pense, plutôt qu'américain, moi je crois que la Burne, avec sa moule de frite, est belge. Il ressemble à JCVD sauf qu'il n'a pas la bosse au même endroit. Donc déjà, ça sent l'arnaque.

En tout cas, la Burne est tristoune. Le prince de la Burne n'est pas dans son assiette. Y'a une couille dans le potage ! Il a perdu sa boche moche et il se rend compte, la larme à l'oeil, qu'en fait, on s'attache à ces bêtes-là.

Sinon c'est bon, il a défouraillé le Russkoff et il prend le train (ou l'avion, j'avoue, je ne sais plus) pour aller il sait pas où. Sauf que dans le coucou (ou le train, mais soit tranquille, c'est pas le plus important) il lit le journal.
Car oui, je sais, ça paraît gros, mais la Burne sait lire. Et figure toi que ça lui fait drôle qu'on parle de lui dans une feuille de chou.

« Faut arrêter » se dit-il.

La burne a les boules.

Alors maintenant qu'il sait où il va, et que c'est à Londres, il ne se doute pas qu'on va remonter à la source de la Burne. Car ceux qui l'ont fait en ont marre d'une force, de ce type. C'est pas qu'il est foncièrement méchant, mais il fait rien qu'à tuer des gens. Ou s'il les tue pas, il leur casse tout plein de trucs. Alors merde.

La Burne est out.

À un moment, il téléguide au téléphone un journaleux dans une gare bondée. Mais comme d'hab, quand t'es pote avec la Burne, tu deviens le ou la pauvre qui se prend un pruneau dans la tronche.

Mais il en a gros, la Burne. Une présence lui manque. Et il se sait surveillé.

Et à un moment, la Madame, elle lui dit qu'il s'appelle pas la Burne mais Webb. Il trouve que ça fait grave gay. Il est dégoûté. Personne n'a été dupe. Il est grillé depuis le début.
Il passe pour une tafiole, alors il décide de se barrer au Maroc avec une petite blonde qui était sa nana avant. Avant quoi, il ne sait pas trop. Il suppose que c'est avant l'épisode sur le bateau. Avec les copains.

Bref.

Ils lui envoient un Mouloud avec la ferme intention de le tuer. Et sa nouvelle racli avec. C'est moche car cette fois, ça allait plutôt bien. Elle était toute mimi celle-là.
Un Mouloud alors que la Burne, et il faut que ça se sache, elle est immortelle, ma couille.
Ils sont quand même cons les pontes. Donc il lui pète sa sale gueule. Tac tac. Faut dire, il était mou, loud.

Comme y'a tout qui pète aussi en Maghrébie, la Burne se dit que, quitte à tout péter, autant aller leur défoncer la gueule à ces bâtards qui tirent les ficelles. En Amérique.

Il arrive et ça se finit plutôt bien pour le coup, il pique une tête dans la mer et s'en va, le cœur plein de cet espoir fou qui nous fait faire des conneries tellement grosses que parfois on regrette en les faisant (mais on les fait quand même).
La Burne décide d'aller rejoindre en apnée ses copains pêcheurs. Pourvu qu'ils l'aient attendu.

Et pis, aussi, pourvu qu'il ait assez de souffle.

Ça commence ici : http://www.senscritique.com/film/La_Memoire_dans_la_peau/critique/17340971
Après c'est là : http://www.senscritique.com/film/La_Mort_dans_la_peau/critique/17354971
DjeeVanCleef
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le 16 févr. 2014

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