Un ressenti paradoxal, car j'ai certes trouvé ce que j'espérais (de la bonne humeur, des personnages truculents, le contexte politique et religieux de l'époque), mais en même temps j'ai été incapable de m'intéresser véritablement au "Petit monde de Don Camillo".
La structure sous forme de petits sketches successifs, artificiellement reliés par une histoire d'amour contrariée assez neuneu, n'aide pas à s'impliquer, et déçoit un peu de la part de Julien Duvivier, qui adapte ici l'œuvre du romancier Giovanni Guareschi.
Puis tout cela a évidemment vieilli, et pas dans le meilleur sens du terme.
A voir seulement par curiosité, pour l'abattage du duo antinomique Fernandel - Gino Cervi, et pour la dimension nostalgique.
Je crains que les (nombreuses) suites des aventures du célèbre curé ne se déroulent sans moi...