L’histoire d’une bataille légendaire qui a façonné la terre du milieu.
Une branche narrative du Seigneur des anneaux chapeauté par les créateurs de la trilogie et par le réalisateur de Ghost in the shell: stand alone complex est une proposition irrésistible. Et il y a trop peu de pont entre Hollywood et l’animation Japonaise pour refuser celle-ci, surtout quand il y a une sortie en salles.
J’avais lu une interview de Kenji Kamiyama qui expliquait que toute sa démarche artistique était basé sur son admiration pour des oeuvres qu’il souhaitait étendre tout en respectant l’imagerie. De l’émulation artistique, en somme. Et dès le plan d’ouverture, on se sens en terrain familier. Les décors, la narration, la voix off et la musique instaurent immédiatement un sentiment de familiarité qui ne nous quittera pas jusqu’au final. Kamiyama va jusqu’a recrée des figures de style typique de Peter Jackson comme les travellings circulaire sur des personnages ou des lieux.
L’histoire est interessante mais la narration se perds parfois dans des détails. De 2h14, on aurait facilement pû ramener la durée à 1h50 sans frémir. Malgré tout, c’est excellent et donne surtout envie de revoir la trilogie de l’anneau. Le film de Kamiyama se permet quelques superbes envolées lyrique digne de la trilogie de l’anneau et raccroche les wagons d’un point de vue narratif.
Le seul vrai bémol est le manque évident de budget. Certains plans et séquences sont à tomber par terre et d’autres montrent a quel point ils ont dû joindre les deux bouts, économiser sur l’animation, masquer les visages. Les plans large ont souvent des personnages sans visages détaillé ce qui saute aux yeux sur un grand écran. Assez dommage pour l’immersion mais on va pas faire le difficile. Un tel film est un miracle et qu’il sorte en salles l’est encore plus. Un solide appendice à la trilogie de l’anneau qui comble le manque d’argent par la passion évidente du réalisateur pour l’oeuvre originale.