La jeune et jolie Virginia (1) aime se faire peur le soir seule chez elle, et si pour se faire certain(e)s usent de films, pour elle c'est via la littérature d'horreur.
Mais quand la fiction devient réalité, c'est panique à bord.
Effectivement, le docteur fou à lier (2) lassé de ne s'en prendre qu'à l'héroïne sans consistance du bouquin débarque à L. A. et jette son dévolu sur Virginia.
Auparavant il n'aura de cesse de s'en prendre à son entourage le tout sous le nez du petit-ami policier de la donzelle qui, comme de juste, ne s'aperçoit de rien.
Le mec pense juste que sa grue siffle un peu trop de tisane aromatisée au massacre fictif avant de se mettre au lit et que son esprit divague. (3)
Film à la réalisation et à l'esthétique criarde clairement estampillés années 80, "I, Madman" en VO a la bonne idée de ne pas péter plus haut que son cul et propose une série B qui, avec ses effets spéciaux spécieux, son actrice hurlante et ses situations improbables demeure bigrement sympathique plus de 25 ans après sa sortie, surtout quand comme moi on est férue de ce genre de film.
Puis en voyant Tibor Takács au générique en tant que réalisateur ("Rats", "Ice Spiders" ou encore "Mega Snake") j'avoue que je m'attendais à bien pire ! (4)
(1) Incarnée par Jennie Wright, "Les frontières de l'aube".
(2) Quand vous insérez votre semence dans un oeuf... Que vous faites porter cet oeuf par un chacal... Ce qui donne naissance un monstre mi-homme/mi-chacal qui ressemble étrangement à un gollum raté (c'est dire); alors vous avez droit à ce charmant dénominatif.
(3) Le premier qui dit "vague" sera livré au bon docteur.
(4) A noter un clin d'oeil rigolo que le réal' fait à son premier film, "Metal Messiah" qui dans ce métrage-ci se retrouve à l'affiche au cinéma, en arrière plan lors d'une scène où l'on suit Virginia sur Hollywood Boulevard.