On retrouve avec plaisir notre nouveau sorcier préféré, ami des bêtes Norbert Dragonneau dans ce nouvel opus des Animaux fantastiques. Eddie Redmayne continue d’incarner ce personnage avec délicatesse et folie.
Le nouveau spin-off d’Harry Potter continue à nous faire voyager dans ce monde qu’on aime tant, passant de New York à Paris en un coup de baguette magique. Le cimetière le plus connue de cette dernière - le Père-Lachaise - accueille la scène la plus épique du film, annonçant une guerre magique imminente que l’on suppose sur fond de Seconde Guerre Mondiale, détail sans doute majeur pour la suite de l’histoire.
Mais l’histoire est là, nos repères sont plus ou moins établis, pourtant on reste à la surface du sujet pouvant peut être tremper nos pieds, sans pouvoir vraiment y plonger. La mise en situation continue pour mieux appréhender les prochains films comme le montre l’apparition de Nagini sous sa forme humaine, futur serpent de Voldemore.
Alors que le premier film mettait en place tous les éléments nécessaires à l’histoire ; le cadre, les personnages et les énigmes, on attendait du celui-ci qu’il entre dans le coeur du sujet. Cependant, on voit peu à peu un fil rouge émerger et nous mener tout droit vers ce charismatique méchant qu’incarne le fantastique Johnny Depp. A dieu ses mimiques et bonjour à un personnage haut en noirceur, calme et enivrant. Comme Voldemore, il apparaît un peu plus longtemps à chaque film, assez pour nous satisfaire mais pas pour nous combler ! Ce deuxième volet de la saga, mettant en scène l’arrivée des mages noirs, nous laisse entendre que l’on pourra cette fois, plonger dans la magie du prochain film Les Animaux Fantastiques.