Le film est l'adaption de la pièce de Maxime Gorki (dramaturge russe). Mis à part le fait que l'action se passe à Edo aux 18ème siècle, Kurosawa respecte en grande partie les mots de Gorki et aussi les lieux (l'asile des pauvres et l'extérieur en contrebas de la cité). Mais là où "Le chateau de l'araignée" a su faire abstraction de macbeth pour en avoir une vision plus picturale et plus cinématographique tout en incorporant le théatre de Nô, les Bas fonds ne dépassent jamais le stade du théatre filmé malgré des moments de bravoure (le plan séquence de 6 minutes à la fin par exemple). La transition entre les personnages (un personnage sort, un autre entre) fait tres théatral aussi. Et le film repose énormément sur les dialogues, très peu sur les actions. C'est assumé totalement de la part de Kurosawa. Mais comme on ne sort jamais de ce principe et que le maitre nous a toujours habitué a, meme dans la simplicité, nous impressionner (il y a quand meme des plans tres intéressantes par moments). Pour ma part le visionnage a été éprouvant.
Déception /20
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Meilleurs films d'Akira Kurosawa
Créée
le 26 sept. 2020
Critique lue 62 fois
D'autres avis sur Les Bas-fonds
Après L’Idiot qui s’inspirait de l’œuvre de Dostoievsky et Le Château de l’araignée qui s’inspirait du Macbeth de Shakespeare, Kurosawa adapte à nouveau une œuvre issue de l’étranger, une pièce de...
Par
le 24 mars 2023
12 j'aime
5
Vaille que vaille, nos petites aventures dans le passé glorieux du cinémââââ apporte son lot de va et vient aléatoire, au gré des vagues promotionnelles qui titillent l'esprit, alors bien sûr quand...
Par
le 28 mars 2018
6 j'aime
Dès les premiers sons, le ton est donné. On se trouve bien loin de la fable que sera plus tard Dodes'kaden et la perspective d’avenir semble avoir un goût amer de fatalité. Les notes graves...
le 2 juin 2016
6 j'aime
2
Du même critique
Film adapté de la pièce de théatre d’Edmond Rostand, Jean Paul Rappeneau prend pas mal de liberté avec le texte éludant des passages trop obscurs (l’écriture date de 1897) ou remaniant certains vers...
Par
le 24 nov. 2020
2 j'aime
Le réalisateur est non loin d’être le pendant chinois du japonais Akira Kurosawa. Je m’explique. Il a popularisé le film de sabre chinois (wu xia pian) au délà de ses frontieres comme Kurosawa avec...
Par
le 24 nov. 2020
2 j'aime
A vrai dire, je ne sais par où commencer. Tant ce film m'a surpris. Je connaissais la réputation de Kusturica de faire des films un peu bordélique, bruyants, burlesque. Mais je ne m'attendais pas à...
Par
le 11 nov. 2020
2 j'aime
