The fucking incompétents traducteurs
Tout d'abord un petit mot aux traducteurs, sur un sujet particulièrement bien illustré ici, mais qui vaut tout autant pour beaucoup d'autres films : les mecs... Non, pardon je reprends. BANDE DE GROS CONS. Voilà, c'est mieux. Bande de gros cons, donc, quand vous ne connaissez pas la signification d'un mot, VOUS LE TRADUISEZ PAS !
Bordel, c'est si compliqué que ça ?
Y'a personne de désaxé ici, à part vos tronches de débiles qui vendent au kilo leur boulot de décérébré sans talent, qui compensent comme ils peuvent leur frustration d'écrivaillons ratés en pondant des titres et des sous-titres que mon petit cousin de 3 ans ferait mieux avec Google trad.
Ha, ça va mieux tiens.
Google trad donc, nous dit de Misfit qu'une traduction possible est "inadapté".
D'accord les inadaptés ça sonne pas terrible. Mais dans ce cas on cherche un synonyme sympa. Les déracinés. Ou on laisse le titre original, c'est pas si con des fois.
L'histoire de 4 paumés, ne trouvant pas/plus leur place dans notre société, et s'en faisant une nouvelle tant bien que mal.
À l'écran transpire leur souffrance, leurs faiblesses, ils expriment leur douleur comme ils le peuvent, parfois à travers la violence, parfois en faisant souffrir leur entourage à leur tour.
Je dis ça, mais cet aspect ne devient réellement prenant et central que dans la dernière demi-heure, voire le dernier quart d'heure.
Avant ça, j'aurais sans doute mis 6, voire 5 au film.
Avant ça, pour être tout à fait honnête c'est principalement l'occasion de profiter de la sublime Marilyn, lumineuse, et c'est à peu près tout.
C'était mon premier contact avec Clark Gable et on ne peut pas dire que ce soit le coup de foudre. Le personnage, l'acteur, ou les deux, bon sang quelle tête à claques... Vraiment pas accroché.
Quant aux enjeux, voir trois mâles frustrés, dont deux cowboys, deux vraisemblablement en crise de la cinquantaine, la quarantaine pour le troisième, comptant sur Roslyn pour évacuer leur trop plein de testostérone, c'est pas ce que j'appelle passionnant.
Heureusement son rôle à elle est un peu plus étoffé, heureusement vu que c'est le centre des attentions écumantes et turgescentes de ces messieurs. Excusez la poésie, mais j'essaie de rendre ça aussi peu glam' à lire que ça l'était à voir.
Totalement déstabilisée par son divorce, elle est fragile, apparemment innocente et inconsciente de son influence sur les reproducteurs, et cherche ses marques.
On suit avec peine, tant le rythme est chaotique (quand il y en a un), tant la narration et l'action sont décousues, et présentent in fine assez peu d'intérêt.
Puis vient la séance de chasse, qui dénoue pas mal de choses et en rattrape d'autres, soulagement.
C'est un film correct, mais dramatiquement irrégulier, et en tout cas pas un coup de cœur tel que je l'aurais espéré.