Depuis les débuts du MCU, force est de constater le peu de risque pris par ses productions. Pourtant il faut savoir se renouveler et de ce fait prendre un risque, calculé ou pas.
La Maison des Idées veut donner une plus grande ampleur à son univers connecté. Atteindre des hauteurs cosmiques, vers l'infini et au-delà !
Plutôt que d'attaquer frontalement le sujet via un nouveau personnage icônique comme le Surfer d'argent, Captain Marvel ou encore Adam Warlock, le choix se porte sur une équipe moins célèbre que les Avengers, Les Gardiens de la Galaxie.
La version cinéma nous en présente 5 membres, Drax et ses muscles destructeurs, Gamora, l'une des filles adoptives de Thanos, Rocket le raton laveur modifié et augmenté, Star-Lord le leader à moitié humain, vantard et roublard, et un arbre qui ne cesse de répéter comment il s'appelle...
Cette première aventure spatiale raconte leurs rencontres et leurs débuts en tant que groupe de "héros".
Totalement décomplexé, ce film est un space-opéra super-héroïque à la sauce Marvel certes, mais pour la première fois depuis les débuts du MCU, les effets d'une production omniprésente sur le cahier des charges ne se ressent (presque) pas. Pourtant très important dans le plan du futur de l'univers connecté, il semble insensible à la pression et parvient facilement et efficacement à atteindre son but premier, le bon gros divertissement pop-corné des temps modernes.
Personnages attachants en bonne synergie (même avec les numériques Rocket et Groot), répliques cinglantes, BO imparable, fan-service et références foisonnantes multiplient le plaisir. Tout en y introduisant les Krees, les Skulls, les Nova, etc... Et en y implantant véritablement Thanos, grand méchant de la saga de l'Infinité. Pas une mince affaire.
Peut-être laissé plus libre de ses mouvements que certains de ses collègues avant lui, ou doté d'un pouvoir de persuasion sans égal devant Feige, James Gunn décale suffisamment l'univers connecté pour en tirer le meilleur.
Une réussite.