La ville grouille, l’acier brûle;
Le sang bout dans les veines de Bill;
Nouveau départ au milieu de nulle part.
Travail acharné, contrées éloignées;
Les gestes répétés fatiguent les corps;
Penser à demain quand on n’a rien.
Changer de plan, rêver plus grand;
Le sacrifice sur l’Autel de l’hymen;
Promesses fumeuses pour récolte heureuse.
Bonheur intime, virage légitime;
Les jours passent et Abby valse;
Que reste-t-il de notre passé ?
Départ soudain, avenir incertain;
La vie devient banale et paisible;
Joie limitée par le retour du prodigue.
Mensonges éclatés, fureur dévoilée;
Les champs s’embrasent, cœur en flammes;
Voyage sensoriel entouré de sauterelles.
Drame fugace, destin tenace;
L’aventure redevient vie de bohème;
Pour un moment, jusqu’au plongeon.
Will I see you give more than I can take?
Will I only harvest some?
As the days fly past, will we lose our grasp
Or fuse it in the sun?
Le roi de l'image (Malick ~ roi en arabe ^^) émerveille le spectateur dans ces contrées lointaines des États-Unis en développement. Grâce à la BO de Signore Ennio Morricone, nous sommes transportés dès les premières images du film dans l'univers dur mais onirique des Moissons du Ciel. Toiles mouvantes ou peintures naturelles immobiles, les regards se perdent en suivant ce train plein d'espoirs, dans ces champs de blé animés par le vent, ou encore devant ce feu ardent qui teint le ciel d'une couleur inoubliable.
Days of Heaven, ou quand l'écran devient Paradis éternel.