Si l’on fait abstraction de la somptueuse photographie et des surprenantes ruptures de ton qui font qu’on ne sait plus trop vers qui se tourner niveau personnage, ce film envoie un message plus que douteux, avérant le fait que toute rébellion se doit d’être mater. Pas trop étonnant quand on connaît le personnage Cecil B. de Mille et sa vision assez aléatoire de l’Amérique.
Cette sorte d’hymne nauséeux à l’uniforme, tout rouge et clinquant soit-il, et par extension à l’uniformité, a quelque chose de dérangeant.
Très en retrait, le vieux Coop’ fait un peu de la figuration, si ce n’est pour exprimer la virilité du texan pour qui la quête ultime est d’aller au bout de sa mission, quitte à y sacrifier l’amour.
Sorti de ça c’est joliment mis en images, pas trop mal réalisé, ce n’est pas du plan-plan quoi, et de Mille se permet même quelques jolis fondus enchainés.