Gore Verbinsky, Jerry Bruckheimer et Johnny Deep ont donc refait équipe pour tenter d'apporter un sang frais au western comme ils y étaient parvenus pour Pirates de Caraïbes. Malheureusement pour eux, cette relecture de la série des années 50 n'a guère convaincu. Les Etats-Unis qui semblaient attendre un film plus sérieux auront boudé cet incroyable spectacle de plus de 2h30 sans temps mort au point que la production sera à peine rentrée dans ses frais à l'international ( Au revoir Mr Bruckheimer !!! ).
Et pourtant, il faut reconnaître à l'équipe du film une volonté farouche de renouer avec l'aventure bon enfant, mêlant grand spectacle, cascades et humour burlesque, le duo formé par Johnny Deep et Armie Hammer rappelant les grandes heures des buddy movies des années 80-90.
Certes, les effets numériques font souvent regretter les cascades plus réalistes d'antan et le scénar' manque quelque peu d'originalité ou de surprises mais les images sont souvent grandioses et les trucages numériques autorisent les cascades les plus folles à base de trains fous.
Lone Ranger mérite donc amplement d'être découvert, d'autan plus qu'il n'y a quasiment aucune chance que cette " naissance " soit suivie de la jeunesse du héros, le box-office ayant parlé et rendu une justice aussi aléatoire et inacceptable que celle de l'Ouest sauvage. Dommage !!!