Hum...
Mouais.
Cela résume plutôt bien mon ressenti à l'arrivée du générique de fin.
Sans avoir trouvé Louise Michel complètement nul ou complètement mauvais, je n'ai jamais été emballée car bien qu'amatrice d'humour absurde ou décalé, ici cela m'a fait un peu le même effet que Groland : à petites dose, oui, sur 1h30, je sature.
Tous les personnages sont laids, stupides, les décors sont glauques, Yolande Moreau et Bouli Lanners en ratés bêtes et braques donnent envie de regarder un épisode des Bisounours pour se changer les idées... Bref, pour une comédie, je trouve ça plus plombant qu'autre chose.
N'allez pas croire, l'humour fonctionne parfois : le petit laïus écolo de Kassovitz, la façon qu'ont Louise et Michel de sécher au soleil (d'abord un côté, puis l'autre), le parapluie camouflage de Poelvoorde... Pas fin, mais drôle, ça oui.
Le principal problème c'est que je ne vois pas trop où le film veut en venir. La mondialisation : l'entreprise picarde ferme, on va de patron en patron jusqu'au grand dirigeant qui ne connait même pas la-dite entreprise, se contentant de scander des "buy !" "sell !" en faisant son sport... Mouais... Déjà vu cent fois.
Le transgenre ? Je me suis surtout demandé ce que ça faisait là...
J'ai eu l'impression de voir une accumulation maladroite de sketchs plus ou moins réussis de Groland et ça m'a plus ennuyé qu'autre chose.