Le mal de mère
Revoir la toujours ravissante Halle Berry dans un film horrifique a presque tout d'un saut dans le temps. Car vingt et un ans, soit un bon coup de pelle, séparent Mother Land de Gothika, déjà réalisé...
le 1 oct. 2024
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Grand amateur de cinéma de genre, Alexandre Aja est devenu un professionnel du cinéma, capable du meilleur avec son remake du thriller dégénéré (La colline a des yeux) et des survivals en milieux aqua-hostiles (Piranha 3D, Crawl)... et du moins bon, le huis clos confiné (Oxygen).
Mother Land renoue avec sa veine fantastique en décors naturels, où territoire rime ici avec paranoïa. Ça n’est plus la maison qui est hantée, c’est au contraire le seul refuge et talisman contre un mal extérieur. Seule une longue corde reliée au foyer permet des sorties en forêt. Or, la menace extérieure est-elle bien réelle ? La mère qui élève seule ses deux enfants ne serait-elle pas supersticieuse au point d’avoir des hallucinations ? Ne leur aurait-elle pas construit un monde de toute pièce ? C’est évidemment tout le supense de l’entreprise qui fonctionne à plein, rendant le film captivant de bout en bout, grace, bien sûr, à son scénario au cordeau (c’est le cas de le dire), à la mise en scène de son réalisateur, mais aussi et surtout à l’interprétation de son trio d’acteurs (Halle Berry et les deux enfants) remarquablement bien dirigé.
Une évidente réussite.
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il y a 3 jours
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