Regarder pour la énième fois Predator.
Se rappeler les nombreuses fois où avec mon père on mettait la VHS dans le magnéto, juste pour le début avec cette chanson démente de Little Richard et qu'une fois sur deux on laissait le film jusqu'à la fin.
Le voir pour la première fois en VO (j'ai été élevée à la VF de Schwarzy donc ça me perturbe toujours un peu d'entendre sa "vraie" voix de tank autrichien) et se dire que "If it bleed we can kill it" ça résume tellement bien le personnage.
Ne pouvoir s'empêcher de trouver Dutch trop cool et badass et tout ce que vous voulez lorsqu'il balance un "knock knock" espiègle avant de dézinguer du guérillero.
Ecrire Harnold Chouarzenéguerre en espérant finir dans une certaine liste.
Pourquoi s'emmerder avec une machette quand tu peux dézinguer la forêt à la sulfateuse ?
Asséner inébranlablement que Yautja est l'un des extraterrestres les plus cool du cinéma.
Tenter en vain de l'imiter.
Se souvenir de Predators 2010 et n'en aimer que plus celui-là.
Rire en ne l'assumant qu'à moitié à la blague de l'écho.
Se dire que Billy qui sent des trucs dans les arbres et part tranquillou se faire zigouiller en deux deux, partout ailleurs cela friserait le ridicule mais ici ça passe crème.
Réaliser que l'on est devant un film efficace de bout en bout, qui tient toutes ses promesses et qui n'a pas pris une ride.
Vouloir élever une statue à Arnie.
Maintenant pouvoir jeter un oeil à vos critiques.