Quel dommage, il y avait de bonnes choses au départ, une tension dramatique intéressante à creuser, un cadre et une ambiance à la Dardenne qui fleuraient bon la tragédie sociale amère, et puis non, le réalisateur se vautre dans son obsession homosexuelle - laissant, de ce fait, toute la communauté hétérosexuelle en-dehors de ce film. Car voir un jeune homme la bite à l'air sodomiser un vieux, ça vous dit, vous ? Ou des mecs se tripoter, se draguer, se branler dans un cadre glauquissime ? Sympa, non ? (personnellement, j'ai trouvé ça dégoûtant, les jeunes, les vieux, tout le monde se mélange crûment, sans vergogne et sans sentiments)
Alors, l'interdiction aux moins de 12 ans, va ptet falloir la revoir par contre.
Entre les outrances sexuelles, qui installent une gêne qui se mêle à l’écœurement, on a un scénario à l'avenant, plein de trous d'air (pourquoi la fille abandonne-t-elle son bébé ? Pourquoi font-ils un gosse au départ d'ailleurs ? Elle a été abusée par son père ou pas ? Et ce bébé ne mange jamais ? On voit bien que c'est un homosexuel complètement déconnecté de ce genre de questions qui a pondu ce film), qui font de Rester vertical une tentative maladroite qui aurait pu être réussie mais n'est qu'un naufrage.
Je sauverai quelques plans de nuit angoissants - dommage de ne pas rester sur l'idée du thriller avec la thématique du loup ! - le plan "Origine du monde" et le personnage principal qui est à la fois énigmatique et charismatique.. Le reste m'a mise tellement mal à l'aise que vraiment non, je ne peux pas..
Film bordeline au communautarisme très marqué - qui m'a donc forcément laissée sur la touche.