Rah ! Ce film c’est mon enfance, et bien difficile de vous en parler au jour d’aujourd’hui. Sûrement est-ce la nostalgie qui me fait dire ça, mais pour moi ce film est un chef d’œuvre. Il sait faire ce qui pour moi et la clef du fantastique : il prend notre monde et sait mettre le doigt sur tous les aspects qui pourraient lui donner une allure surnaturelle. Ainsi une bibliothèque, un building, un vieil immeuble désaffecté de coin de rue peuvent devenir les éléments clefs d’une nouvelle mythologie. A ce titre, la manière de revisiter New-York est phénoménale, et je trouve que réussir malgré tout à tenir un ton désinvolte et décontracté (merci Bill Murray) relève de la prouesse. Alors peut-être dis-je cela parce que je revois à chaque fois ce film avec mon regard d’enfant, mais d’un autre côté, je me dis que, si justement j’arrive encore aujourd’hui à le regarder ainsi, c’est parce qu’à l’origine, ce film avait quand même un réel pouvoir…