Pet semetary est un film de Kevin Kölsh et Dennis Widmeyer ( Stary Eyes 2014) sorties en avril 2019. L'histoire se penche sur l'histoire du Docteur Louis Creed qui, pour s'échapper des horraires infernaux de l'hopital de Boston dans lequel il officiait décide de déménager avec sa famille dans le petit village du Maine. Seulement il découvriront rapidement que leur propriété fraîchement acquise est construite sur un ancien cimeterre indien.
Disons le tout de suite, cette critique ne fera aucune comparaison avec le film sortie dans les années 80, bon grès malgré me dira-t-on. Il est tout de même intéressant de critiquer le film pour ce qu'il est. Après la réussite mondiale de Ça : chapitre 1 il y a deux ans les firmes hollywoodienne se précipite sur toutes les œuvres de Stephen King pour faire leurs propres adaptations et se faire un peu plus de blés avec les œuvres du rois de l'horreur américain.
Si les afficionados de l'écrivain se réjouirons de voir adaptés une nouvelle fois une de ces œuvres les plus populaires et emblématiques, d'autres se désoleront que l'on aille pas chercher des auteurs moins bankable et moins connu. En effet, avec les sorties de Ça pas moins de 5 film estampillé Stephen King sont sorties ces 3 dernières années : La Tour Sombre ou comment réduire un potentiel dark sci fi en conte pour gamin plus proche de Harry Potter que d'Elric ; Ça chapitre 1 : pur produit du film d'horreur des années 2010 ; Ça 2 qui sortira prochainement (ou est déjà sortie suivant quand est publiée cette critique) ; Docteur Sleep, suite de Shinning qui à l'aire intéressante mais probablement un peu trop fan service (réutilisation d'images de Shinning) et enfin ce Pet Semetary remake d'un film sortis dans les années 80.
L'une des premières choses qui frappent après la vision de ce film et le talent assuré des acteurs, notamment de l'interprète de la petite Ellie, qui a elle seule participe a un bon 90% des morceaux de bravoures du film. Car oui, il y en a quelques-uns dans ce film.
On notera d'abord que la mise en place est plutôt vite expédié. Les 1h45 de films, certainement imposé par les studios, rend difficile de s'attarder sur une quelconque mise en place et une quelconque atmosphère. La procession d'enfant du début qui est plutôt bien pensé, est trop vite expédié pour avoir un impacte. Étrangement ce sont des passages plus petit et de moindre importances qui rehausse le film. L'arriver du personnage campé par John Lightgow (qui maîtrise très bien cet aspect « creep » sans pour autant avoir l'aire assez dangereux pour être pris au sérieux) premièrement, est plutôt bien fait. Un ou deux passage inattendue qui participe aux twists du scénario font aussi mouches, mais arrivent malheureusement trop tard pour vraiment créer une angoisse fixe et un sentiment d'inquiétude et d'étrangeté. Il y a certes quelques bonnes trouvailles de mise en scène pour présenter des fantômes et autres souvenirs du passé, mais trop peu mis en avant Même le passage dans les terres désolées indiennes de « Little God's swamp » ce bon vieux marais du Maine, qui a pourtant un potentiel énorme dans son esthétique, passent trop rapidement. Les réalisateurs, fautes du temps qui leurs est accordé ne peuvent se concentrer sur la création d'atmosphère, ce qui au final est tout a fait représentatif du genre qu'est le film d'horreur de studio dans ces dernières années.
Bon grès, malgré, le film ne se reposent pas non plus sur des jumpscare pour créer une tonalité effrayante. L'étrange ne pointe légèrement le bout de son nez qu'après 1h de film, dans le dernier acte. C'est grâce a un scénario qui introduit pleinement le surnaturel, que les réalisateurs peuvent montré une portion de leurs aspirations artistiques qui sont sommes toutes louables. Le gros points forts, sont les séquences incluant dans cette partie le personnage joué par Jeté Laurence (Ellie) très prometteuse pour son âge et qui joue un rôle nuancé toujours juste sur une composition qui pourrait facilement tombé dans le caricaturale, elle reste en équilibre sur un file plus que tendue, grâce aussi à la direction d'acteurs du duo (cité les réal).
Sans réelle surprise ni innovation, on retrouve les thèmes fort de l’œuvre de King, la famille, le lien au père, la vie après la mort etc. qui ne sont malheureusement pas traité assez profondément pour être réellement ré approprié par Köslch et Widmeyer.

C'est donc un bon effort, qui fera passé un bon moment, sans rester dans les anales de l’histoires du genre, plus proche du fantastique que de l'horrible, il faut notamment se rendre compte du travail des réalisateurs qui sortent un film convenable. Et avouons-le un film d'horreur (de studio ou pas d'ailleurs) convenable en 2019, c'est déjà ça a se mettre sous la dent.

planktoon
6
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le 9 sept. 2019

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