Le BestPanther de 2019 qui sortait de sa magnifique séance d'Avengers : Endgame précédée d'une impatience monumentale se demandait comment Marvel allait pouvoir se relever après un tel film qui concluait superbement une saga d'une vingtaine de films, comment retrouver cette hype qui semblait inatteignable ? Comment un film pouvait arriver à la cheville de ce film que j’idolâtre plus que tout avec son partenaire Infinity War ? La réponse tenait sur un seul personnage : Spider-Man. Le premier super-héros que j'ai connu, celui que j'ai adoré à travers plusieurs dessins animés, petits comics et plus tard une première trilogie de films, celle de Raimi, un diptyque auquel j'avais moins accroché puis le MCU qui après de longues années d'attente nous offrait enfin un Spider-Man aux côtés des Avengers, un rêve qui se réalisait. Tout cela en a fait mon super-héros favori, tout ce qui touche à Spider-Man, excepté le Venom de Sony, me met désormais des étoiles dans les yeux, ainsi pour créer une forte attente ce No Way Home était bien parti. La scène post-générique de Far From Home constituait un cliffhanger qui rajoutait une couche d'impatience mais ce qui a fini par faire l'impatience et lui faire atteindre des sommets est sans aucun doute les rumeurs grandissantes de la présence de Tobey Maguire, d'Andrew Garfield et de Charlie Cox qui reprendrait son rôle de Matt Murdock face aux anciens méchants de la saga, interprétés par les mêmes acteurs. De plus Marvel avait officialisé Doctor Strange pour tenir compagnie à notre cher Peter Parker, je ne pouvais qu'être intrigué par ce duo constitué de mon héros de prédilection donc et d'un des meilleurs personnages du MCU. Sont venues ensuite les bandes-annonces qui confirmaient que l'araignée allait se retrouver face au Bouffon Vert, Octopus, L'Homme-sable, Le Lézard et Electro, du beau monde en somme. C'était au tour des affiches de se dévoiler et on ne fera aucun commentaire dessus parce qu'on ne juge pas un film à son affiche...effectivement j'essaie de cacher ma tristesse, on méritait de plus belles affiches. Vous l'aurez compris, mes attentes pour ce No Way Home étaient démesurées, je me demandais alors comment je pourrais être pleinement satisfait, sans une once de déception. Jour J, première séance du cinéma, 13h30, c'était enfin l'heure, je ne pouvais plus tenir en place, l'excitation avait totale emprise sur moi, j'avais limite la boule au ventre comme pour Infinity War, j'étais enfin dans la salle pour voir ce film que j'ai passé presque deux ans à fantasmer. La séance se termine trois heures plus tard (avec les pubs) et il est impossible de cacher ma joie. Ce troisième film « solo » Spider-Man du MCU m'a fait ressentir des choses que je n'avais jamais connues devant un film, oui j'ai enfin pleuré devant un film, de tristesse mais aussi de joie, de tout en fait. J'avais enfin surkiffé (je ne vois pas d'autres mots) un film en 2021 alors que tous les films que j'avais découverts cette année n'ont pu dépasser la note de 8, sans cœur à l'exception de Cherry des frères Russo. Je n'ai pas de mots pour décrire mon état d'esprit devant ce film mais il va bien en falloir pour le reste de cette critique.
ATTENTION SPOILERS
Tellement de choses à dire sur ce film que je ne sais pas par où commencer. Je pense qu'il serait plus judicieux d'évacuer les points négatifs, car j'en ai malgré tout quelques-uns. Un reproche que j'avais adressé à Black Widow et Shang-Chi cette année, et je n'étais point le seul, est la qualité des fonds verts et CGI. J'ai une forte impression que Marvel fait de moins en moins d'efforts dessus et cette impression se manifeste une fois de plus dans ce Spider-Man. Ça m'a certes moins gêné que pour Shang-Chi mais certains fonds verts sont voyants et certaines CGI sont discutables, c'est notamment le cas pour la séquence sur le pont ou le final. Le final d'ailleurs nous propose un cadre assez décevant d'autant plus qu'on a déjà eu droit à des échafaudages cette année dans Shang-Chi. Ce point concerne le final mais en réalité le reste du film a ce souci : c'est parfois très sombre et peu lisible, dans les conditions d'une salle de cinéma ça passe mais j'ai un peu peur du résultat sur un plus petit écran chez soi. Néanmoins j'ai envie de dire que ceux qui jugent l'aspect visuel comme LE gros défaut sont un peu hypocrites parce que la première trilogie a un peu vieilli sur certains effets, certains passages de The Amazing faisaient très jeu vidéo et sur un autre terrain la Zack Snyder Cut sortie cette année contenait aussi des CGI discutables. Un autre élément un peu dérangeant est la musique au début qui s'accorde mal avec la tonalité. En effet alors que Peter Parker est l'homme le plus connu au monde, que sa vie est détruite depuis la révélation de Mystério, des musiques enjouées se font entendre, ça n'a aucun sens et ça peut même faire descendre la tension et ceci n'était pas le meilleur choix à faire. Ceci étant ces défauts ne m'ont pas dérangé, c'est dommage mais je m'en remets facilement. En revanche, un point noir est je pense à la base de la perte d'un point : la résolution. Le fait que tout le monde oublie qui est Peter Parker sonne un peu facile, évidemment c'est triste puisque « tout le monde » comprend les proches de Spider-Man mais en réalité ça me dérange plus que ça me rend triste, il y avait de meilleures options à mon sens. Heureusement ça permet un petit clin d’œil à Homecoming avec Zendaya qui salue quelqu'un en direction de Peter mais ça ne lui est pas destiné. Cette décision me laisse le sentiment que Sony et Marvel veulent éloigner le héros des Avengers et par extension du MCU et que la prochaine trilogie sera incluse dans le MCU sans trop y être, mais d'un autre côté Sony a clairement son propre univers...il est très compliqué de prédire l'avenir du personnage et de l'univers.
Les points négatifs sont évacués maintenant vous allez assister à ce qui pourrait s'apparenter à une lettre d'amour. Plusieurs éléments m'ont surpris pendant la projection au point de presque se placer au-dessus de mes attentes. L'ambiance et la tonalité du film qui basculent dans l'obscurité pour la deuxième partie du film m'ont complètement convaincu. Kevin Feige avait décrit ce métrage comme le « Spider-Man : Endgame » et ceci s'est avéré dans l'aspect sérieux et quasi-tragique que le film prend à partir du décès de Tante May, je me suis rarement senti aussi fragile qu'à ce moment. Cet aspect inclus également le caractère brutal de Peter qui ressort lors du climax, si on m'avait dit que l'araignée sympa du quartier tabasserait quelqu'un façon « I'm vengeance »...L'humour reste bien sûr de rigueur, Ned s'illustre une fois de plus en tant que très bon sidekick comique et plus globalement l'humour fonctionne, plus en vo qu'en vf d'ailleurs, ça fait du bien de rire devant un Marvel après Shang-Chi qui de ce côté était ridicule. Le film a réussi à créer la surprise dans le traitement des antagonistes, j'y reviendrai mais j'étais vraiment étonné quand Parker les a gentiment accueillis chez lui. L'autre surprise était l'affrontement entre Peter et Strange et encore plus surprenant, Spider-Man a remporté ce combat. Ce combat signe aussi la plus grande réussite visuelle du film, la dimension miroir, les décors qui changent régulièrement, la ville qui se retourne, les éléments qui se clonent c'est toujours un pur plaisir pour les yeux.
Beaucoup y verront un non-respect des sagas précédentes mais pour ma part j'ai trouvé le traitement des antagonistes génial. Une fois qu'on fait abstraction du Lézard qui est inutile, qui a du mal à constituer une vraie menace mais qu'il reste tout de même sympathique de revoir, tous les antagonistes ont trouvé une vraie place. Tout d'abord le fait de vouloir les faire revenir à un état normal évite le manichéisme bête et méchant et nous rappelle qu'à la base ils étaient tous bons, ça leur donne plus de profondeur. L'Homme-sable, le moins bon dans le film (sans compter le Lézard) pour lequel je soupçonne une absence du comédien Thomas Haden Church étant donné le fait qu'on ne le voit qu'à la fin, qu'il ne parle pas et qu'il semble y avoir un effet 3D imparfait sur son visage reste quand même qu'il est très intéressant de le voir, au début allié de Spider-Man puis malgré lui méchant comme dans Spider-Man 3. Electro, cet homme en quête perpétuelle d'énergie pour se sentir exister conserve son objectif mais son amour pour Spider-Man le laisse croire en lui, au fait qu'il ait le pouvoir de le soigner mais il perd encore une fois cette confiance et devient un vilain très puissant (de manière un peu abusée), sa conclusion via son dialogue avec vous savez qui qui lui rappelle qu'il existe, qu'il est important est je trouve magnifique. Otto Octavius a.k.a Docteur Octopus se voit assez ridiculisé, ça je comprends que ça gêne mais j'ai beaucoup aimé son traitement. Premièrement on retrouve son envie de puissance qui se retourne contre lui quand il se procure la nanotechnologie de l'Iron Spider puis c'est le seul méchant qui profite d'une vraie rédemption et là encore il bénéficie d'un super dialogue avec vous savez qui. Le vrai méchant de ce film, même s'il est nuancé également, reste le premier, Norman Osborn dit Le Bouffon Vert. Si son introduction se révèle plutôt frustrante, la suite surprend quand il détruit son casque et le laisse vers une poubelle pour faire un clin d’œil à Tobey qui jetait son costume dans Spider-Man 2 (c'est presque le même plan, la position de la poubelle et du personnage est inversée, ce qui est assez intelligent pour opposer les deux) et pour mettre en parallèle les deux personnages. C'est vraiment intéressant ce point : les deux sont scientifiques, le trouble dissociatif de l'identité d'Osborn fait écho au problème de la double identité de Peter Parker/Spider-Man mais malheureusement la maladie de Norman est trop importante et le transforme en vrai monstre. Willem Dafoe nous pond une sublime interprétation, il renoue avec ses faciès terrifiants et son personnage est un vrai antagoniste menaçant et charismatique. Son basculement du côté gentil est un peu plus facile car seulement exécuté à l'aide d'un antidote mais le film rappelle très bien que Norman est un bon gars, qu'il a une belle relation avec Peter. En résumé je trouve le traitement des bad guys excellents, les interactions avec (les) Peter sont très belles, leur conclusion satisfaisante, c'est un très bon prolongement des travaux précédents, important quand même de remercier Sam Raimi et Mark Webb pour avoir créé ces personnages au cinéma.
Vous le voyez venir ou pas mais c'est maintenant le moment d'aborder la présence de Tobey Maguire et d'Andrew Garfield. J'ai rarement senti autant d'excitation que lors de la séquence dans la maison de Ned, c'est l'enchaînement de la mort de Tante May et de l'apparition d'Andrew qui a poussé les larmes. Cette apparition façon Endgame, quand tout espoir est perdu, un portail de Strange intervient et ramène la solution aux problèmes, a emballé toute la salle qui a applaudi deux fois (et les deux fois où j'y suis allé), c'était la première fois que j'assistais à cela. Cette séquence constitue selon moi l'une des meilleures du MCU et sûrement l'une de mes favorites du cinéma, c'était réellement grandiose. De plus les deux ont quand même leur importance, ce n'est pas qu'un simple caméo. Au final voir les trois Spider-Man se battre côte-à-côte, discuter entre eux tels de vrais amis, ressasser leurs souvenirs est peut-être la chose dont je rêvais le plus. De la même manière que pour les opposants, j'ai trouvé chaque dialogue entre les trois Peter fabuleux, les passages de camaraderie, les conseils que chacun se donne c'était vraiment beau à voir et à entendre. En supplément on a droit à du pur fan service par le biais de nombreux clins d’œil ou références : le fameux meme des trois Spider-Man qui se pointent du doigt reproduit, Tobey Maguire qui dit à Andrew Garfield « You're amazing » en référence au titre évidemment mais aussi je pense aux critiques que Garfield a pu recevoir (même si maintenant il en reçoit moins), un affrontement entre Peter (de Tom) et le Lézard en arrière-plan qui rappelle le caméo de Stan Lee du premier film de Mark Webb, Tobey Maguire qui reprend furtivement sa fameuse pose, ce même Tobey qui répond « C'est compliqué » à Andrew quand il lui pose la question de ses relations amoureuses, ce que répondait aussi ce dernier à Harry dans Le Destin d'un héros et sûrement plein d'autres. La référence ultime, celle qui m'a encore fait lâcher une larme, reste celle d'Andrew qui sauve Zendaya c'était vraiment magnifique, surtout que quand Tom plonge il me semble que l'angle et l'échelle de plan sont les mêmes que quand Andrew plongeait dans le deuxième volet de sa saga. Certains y voient un doigt d'honneur aux autres sagas mais voir Tom Holland remercier les deux autres a quand même une forte symbolique puis ils ont autant d'importance dans la victoire que le Spider-Man principal. De plus Tobey apparaît vraiment comme un sage, le voir arrêter Tom avant de commettre l'irréparable c'est très beau, j'y vois dans les non-dits quelque chose comme « un héros comme nous ne tue pas ». Voir ces trois acteurs ensemble dans leur rôle de Peter Parker est sûrement une des meilleures choses qui aient pu m'arriver cette année, j'ai vraiment trouvé tous les passages où ils étaient ensemble remplis d'émotions.
L'autre retour important du film est celui de Matt Murdock, Daredevil. Un retour elliptique mais tellement plaisant, la série Netflix est ma série préférée, Charlie Cox est extraordinaire dans le rôle et le personnage est superbe. A mon avis toute la partie avec la police, très rushée, a été faite dans l'unique objectif d'introduire ce personnage mais je ne me vais pas m'en plaindre, en plus le petit teasing sur le fait qu'il est plus qu'un avocat (pour ceux qui ne connaîtraient pas) suivi du : « je suis un excellent avocat » c'est tout simplement magique. J'ai très hâte de voir comment ils vont utiliser le personnage à l'avenir, on le reverrait apparemment dans la série consacrée à Echo de Hawkeye.
Je vais passer rapidement sur J. Jonah Jameson qui n'a pas un gros rôle mais c'est un plaisir de le voir ici, en plus je trouve qu'ils lui rendent un bel hommage puisque c'est par son intermédiaire que la bataille finale a lieu.
Les méchants, les Spider-Man, Daredevil mais No Way Home est avant tout le film de Tom Holland, le dernier de cette trilogie « Home ». Disons-le dès maintenant, Tom Holland est devenu sans plus aucun doute mon Peter Parker/Spider-Man préféré. Il est en premier lieu un acteur formidable avec plein de potentiel qui a su se distinguer dans des films plus indépendants tels que Le Diable tout le temps, Cherry ou The Lost of City Z aussi bien qu'il a su porter cette trilogie Spider-Man. Ensuite son personnage profite dans ce film d'une très bonne évolution. Cet adolescent qui veut aider les gens mais qui n'a pas le sens des responsabilités, ce qui l'amène à faire de nombreuses erreurs (faire échouer le sort de Strange par exemple) semble être devenu un vrai adulte à la fin du film. L’événement déclencheur est la mort de May qui lui apprend ce que tout Spider-Man a appris : un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (je commençais à ne plus être très bien quand May a prononcé ces mots). Ce qu'on reprochait au Peter Parker du MCU est enfin arrivé dans ce troisième volet, il a connu une épreuve difficile qui va l'endurcir et qui a plus que jamais éveillé son sens de l'héroïsme. Ce sens il l'avait déjà un peu avant quand il décide de ne pas facilement renvoyer les antagonistes, ce qui les aurait tués. J'ai vraiment aimé ce caractère du personnage, qui choisit uniquement les choix moralement bons et qui arrive grâce à ça à fédérer les autres Spider-Man. En ressort par conséquent un personnage plus qu'attachant, entouré de personnages secondaires tout aussi attachants. J'ai déjà évoqué Ned, Zendaya quant à elle forme un super duo avec Tom Holland, même si je préfère le duo formé par Andrew Garfield et Emma Stone, l'alchimie fonctionne et son fort caractère fait ressortir le personnage. En outre le fait d'implanter le duel final dans le bouclier de Captain America qui n'a cessé d'être icônisé dans la série Falcon and Winter Soldier donne un côté super-héroïque plus prononcé à Parker. La fin du film annonce une prochaine trilogie plus que prometteuse qui semble corriger tout ce qu'on a pu reprocher : Peter va avoir des galères (le loyer), a fait son propre costume. On aura aussi probablement droit à l'introduction de Miles Morales, en tout cas le « Qui sait, il y a peut-être un Spider-Man noir dans l'univers » prononcé par Electro n'est pas passé inaperçu.
L'évolution de Peter s'installe en même temps que celle de Jon Watts. Le metteur en scène n'atteint pas la maîtrise d'un Sam Raimi mais se force pour proposer des plans plus travaillés qu'avant. Je pense notamment à deux séquences : celle du début dans l'appartement de May, un plan-séquence qui traduit bien le bazar de la scène et l'inquiétude des personnages, le travelling compensé pour traduire la petite antenne avant que Norman se transforme en Bouffon Vert est un bon moyen de mettre en image le Spider-Sense puis le passage devant l'écran géant dont est tiré la seule affiche jolie, la photographie rappelait un peu The Amazing, mais en moins coloré. Ensuite les séquences d'action ne sont pas sur-découpées et sont lisibles la plupart du temps, comme je disais la bataille finale manque parfois de clarté, j'ai eu du mal à différencier Tobey et Andrew. La réalisation fait le job et je peux comprendre que certains attendaient plus que ça, en ce qui me concerne ce n'est clairement pas un point rédhibitoire pour ce film d'autant plus que le réalisateur s'en sort mieux que dans Homecoming. Nous ne connaissons pas encore la personne qui sera chargée d'être derrière la caméra pour la prochaine trilogie, j'espère que ce sera quelqu'un d'autre, ce qui est probable puisque Watts doit déjà s'occuper des 4 Fantastiques pour le MCU.
Terminons par ce qui termine le film : les scènes post-générique. Lorsque Tom Hardy est apparu j'ai dit à ceux qui étaient avec moi « Dommage le film était bien jusque là » et je l'ai rapidement fermée car Marvel Studios a fait le meilleur choix pour ce personnage. Ce clown de Venom fabriqué par Sony repart dans son univers, ce serait presque de l'irrespect de la part de Feige envers Sony mais quel bonheur, on aura donc droit à un vrai Venom pour la prochaine trilogie, du moins je peux l'espérer. La deuxième scène a rajouté une couche d'excitation, une bande-annonce pour Doctor Strange in the Multiverse of Madness qui s'annonce phénoménal et pour lequel il a l'air primordial d'avoir vu les séries, au minimum WandaVision et What If... ?
Spider-Man : No Way Home m'a donc totalement chamboulé. Une œuvre pleine de fan service qui m'a complètement touché en raison du traitement des antagonistes, de la réunion des trois héros, de l'évolution de Peter Parker campé par un Tom Holland plus que jamais impliqué. J'ai ri, pleuré, eu envie de crier, ai été surpris, je n'ai pu retenir mes émotions devant ce film et c'est précisément pour ça que j'aime Marvel et le cinéma en général. Le long de 2h30 cette œuvre m'a transporté et en sortant de la salle je n'avais qu'une seule envie : le revoir et le revisionnage a été aussi exaltant que le premier. Je pense actuellement au public de Sens Critique qui a dû se rendre dans une salle pleine à craquer de fans qui ont crié et applaudi pour au final nous dire qu'ils n'ont jamais rien vu d'aussi moche et de mal écrit...Enfin, ce n'est pas tout de suite que je laisserai Marvel, si c'est pour revivre des moments similaires à celui que j'ai vécu mercredi 15 décembre 2021 à 13h30 puis samedi 18 décembre 2021 à 10h40 je suis prêt à accepter n'importe quoi, j'étais à rien de mettre 10...