Evidemment, un Carpenter mineur. Une sorte de E.T. avec un être de chair et de sang en lieu et place de la petite créature aux yeux de Dumbo. Ici, ce ne sera pas un petit garçon qui seul comprendra la quête et les motivations profondes de l'extra-terrestre, mais une femme endeuillée par la mort récente de son mari dont l'alien revêtira l'apparence provisoire. Une relation étrange s'amorce alors, faite de découverte de l'autre, l'un apprenant à défricher les affres de l'âme humaine, l'autre retrouvant l'apparence de l'être aimé et s'y engouffrant sans retenue...
Les images sont superbes, le travail sur la composition du cadre, sur la lumière, sur les ambiances visuelles, tout concourt à capter irrémédiablement l'attention du spectateur, même si le scenario n'atteint pas des commets.