Déjà pas un grand fan du premier Terminator, ce deuxième volet me semble un cran en-dessous de son prédécesseur, qui avait au moins pour lui sa noirceur, son énergie et sa mise en scène de film à petit budget.
Désormais le super-vilain est passé dans le camp des gentils et se traîne un gamin à ses basques (Edward Furlong), un parti-pris consensuel qui m'a déplu d'emblée.
Pour autant, je ne conteste pas les qualités techniques du film de James Cameron, mais simplement, à l'image d'un "Mad Max Fury Road" plus récemment, ce genre de gros actioner bourrin ne parviennent pas à accaparer pleinement mon attention durant deux longues heures.
Je sauve toutefois quelques scènes mémorables, à l'image de la séquence finale, forte et émouvante, et relevée par la musique de Brad Fiedel, vraiment excellente.
Puis je pense qu'on est clairement face à un produit générationnel : quand on a kiffé la franchise dans ses tendres années, il en résulte un attachement bien compréhensible, quels que soient ses qualités et défauts objectifs. Ce n'est simplement pas mon cas.