Elle en pire
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Film "body horror" où Demi Moore incarne un "ex-sex symbol" droguée à un sérum de jouvence, ce second long de la Française Coralie Fargeat sur le vieillissement féminin se révèle laid et anxiogène.
Qui n’a pas encore eu sa dose ?
"The Substance" fait du bruit parce qu’il va droit au but et sans subtilité.
Bienvenue donc dans un monde étouffant – celui décrit par le film qui est aussi celui du film, par imitation du vide – où rien n’est sous-entendu, mais alors rien!
Ces deux corps de femmes qui ne doivent faire qu'un, qui doivent par ailleurs se partager le temps à la petite semaine, ne respecteront bien évidemment pas le contrat prévu. Toutes les bassesses humaines, autant pour les dames que pour les messieurs, sont ici passées en revue avec la plus grande lourdeur. Rien sur la complicité que devraient cultiver ces deux versions de femme pour survivre à l'expérience décrite. Rien non plus sur la complexité de la démonstration, on va droit au but, c'est à dire vers le hachoir à viande, avec beaucoup d'hémoglobine bien sûr.
Je ne m'arrête pas d'ailleurs sur l'apparition du monstre à Nouvel An, avec lequel on doit passer vingt bonnes minutes malsaines, sans doute pour amortir tout le travail d'effets spéciaux exigé par la réalisatrice!
Passez votre chemin s'il est encore temps.
Créée
le 26 nov. 2024
Modifiée
le 26 nov. 2024
Critique lue 12 fois
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