Adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre, le long-métrage est plutôt soigné à tous les niveaux (à l’exception d’un Charles Berling, miscat, avec son accent et son phrasé « prolo ») mais s’avère au final assez banal et mou dans son déroulement (nous ne sommes parfois pas très loin d’un téléfilm type France 3) : le trouble et l’émotion attendus au vu de l’intrigue sont insuffisants. On ne ressent pas suffisamment le poids de la culpabilité lié à ce mensonge d’enfance.
Le cadre lié à la tempête de 1999 ne manque pas d’intérêt mais s’avère là aussi inexploité.
Quant à la fin frustrante, elle nous laisse sur le bord du chemin en oubliant de résoudre les enjeux et les arcs narratifs des différents personnages.