Si l'histoire est une simple parenthèse burlesque pour le jeune et intenable Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), elle sonne un peu comme le glas pour l'ancien, Albert Quentin (Jean Gabin), même si les deux complices éphémères sont au diapason dans leurs aventures cocasses.
Les deux personnages sont attachants et le contraste entre cette nuit enivrante et la fin de vie vers laquelle se dirige Gabriel Fouquet rend la fin du film très émouvante.
Le vieil homme entre dans sa dernière saison tandis que le singe endosse son habit de jeune père.
C'est aussi une belle histoire d'amitié, éphémère mais sincère.