C'est l'histoire d'un mec qui ne vit que pour trois choses : sa passion pour la photo, le petit Mattéo qu'il babysitte à toute heure, et Eléna, qu'il rencontrera dans des circonstances bien particulières.
Fan de la première heure de Benoît Poelvoorde, je ne pouvais pas ne pas l'aimer dans ce rôle qui lui colle à la peau, ou plutôt à ce beau caban marin au col relevé qui lui donne un supplément de sex-appeal absolument époustouflant. Plusieurs fois, j'ai pensé à quel point ce rôle de photographe torturé et sensible le rendait beau, magnétique : il dégage ici quelque chose de très érotique et d'intense, qui m'a retournée. Et puis surtout : jamais cet acteur ne joue, il est pleinement chacun de ses rôles, comme Olivier Gourmet, il fait corps avec son personnage, qui finit par lui aller comme un gant. Cet acteur m'épatera toujours.
L'histoire est étrange, pas sans défauts, il y a trop d'incompréhensions et de détails qui restent en suspens pour qu'on y adhère complètement mais c'est une oeuvre touchante, parfois joliment filmée, émouvante, qui se laisse regarder sans déplaisir. J'y ai découvert la belle Ariane Labed, sublime, et puis ce petit garçon aux grands yeux si tendres : encore des raisons de voir ce film.
Enfin, il faut entendre la version très fleurie de Cendrillon par Poelvoorde : elle vaut vraiment son pesant d'or.
Pas mal !