On ne va pas y aller par quatre chemins : Dicey Dungeons touche un point sensible dans ma manière d'apprécier un jeu vidéo.
Il y a d'une part le système, simple et efficace qui ne prend que quelques secondes à prendre en main. Pas besoin de se creuser des heures, on a des dés à six faces, on les lance, et on les répartit sur différentes cases de couleur pour faire fonctionner notre super équipement tip-top moumoute.
Ensuite, il y a les graphismes. Alors, je confesse, c'est dur de mettre 10/10 à un jeu où tout à l'air d'être fait au crayon de couleur. Mais quoi qu'il en soit, c'est plaisant à regarder, c'est marrant, occasionnellement mignon. Ca rappelle des souvenirs de gosse.
D'autre part, il y a la rejouabilité. Bon, c'est un élément central dans les rogue-like, rien de surprenant de ce côté là. Mais à mon sens, Dicey Dungeon réussit là où Guild of Dungeoneering échouait : Guild of Dungeoneering, dans le même style griboullé minimaliste adorable et incroyablement fun, se transformait très rapidement en injonction au grind, et on en venait à s'ennuyer un peu à refaire les mêmes donjons dix fois pour récupérer des piépièces. Avec Dicey Dungeons, on a pas le temps de collecter quoi que ce soit ! On enchaîne les cinq étages de chaque donjon à la vitesse de l'éclair, et quand on en a marre, on change de personnage ! Et quand on en a marre, qu'à cela ne tienne : chaque personnage dispose de plusieurs challenges uniques avec des nouvelles règles rigolotes. Bref, on ne se repose pas.
Enfin, il y a la musique et l'ambiance. Ca groove ! C'est à l'image de tout le reste du jeu : tout simple et marrant.
Quoi qu'il en soit, on rigole bien en jouant à Dicey Dungeons. Avec des jeux imaginatifs et détachés comme celui-là, le rogue-like a de beaux jours devant lui.