Il y'a 2 ans, j'étais un fan assidu du jeu undertale. Comme tout bon appréciateur du jeu, j'ai appris qu'il était inspiré d'un obscur jeu très peu écoulé de la super Nintendo. Curieux de découvrir une nouvelle aventure et lasser par undertale (en qui j’admets une rare qualité, celle de m'avoir fait découvrir cette pépite), je ressors ma super Nintendo mini, acquise au noël de l'an dernier. Et là. Claque a m'en décoller la peau de la tête.
Ce jeu est bon. Il est réussis à tout les niveaux. La musique est parfaite (seule ost que j'écoute encore) et transcrit a merveille les différentes atmosphères du monde que l'on traverse, a l'instar des graphismes, qui pour beaucoup est un point noir. Quand je mentionne le monde, c'est véritablement la planète qui nous est offerte à parcourir. Nous allons dans une mégalopole en passant par un désert et on s'envole pour l’Europe en soucoupe volante pour trouver une base secrète sous Stonehenge. Cet description qui peut paraitre loufoque (et qui l'est), dévoile en fait une richesse scénaristique et une gestion du rythme aux petits oignons, nous faisant passer par le stress (peut être aussi a cause de la difficulté exacerbée du jeu), la joie et le rire, grâce notamment aux très bon dialogues de tout les personnages du jeu, du protagoniste au simple touriste ou personnage inutile (enfoiré de scientifique qui vous vend 200 balles un objet qui ne sert a rien). Le gameplay lui, cache cependant quelques imperfections. L'inventaire est une plaie a géré, ne pouvant accueillir qu'une dizaine d'objet, dont les 3/4 campent l'inventaire tout au long du jeu tant ils sont importants. La difficulté que cite ci dessus est un semi défaut, car elle sert a la fois a l'ambiance du jeu mais reste extrêmement pénible (payer 200 euros l’hôpital pour réanimer vos camardes qui meurent tous les combats quand ils faut farmer de l'expérience, voilà un portrait réaliste de l’Amérique).
Pour conclure, abordons le point qui fait d'earthbound un jeu exceptionnel. Son ambiance.
Le jeu est une satire de l’Amérique dans ces moindres aspects. Les sectes, même si c'est involontaire, LE SYSTÈME DE SANTÉ et surtout le méchant, qui est un avare petit enfoiré fourbe et en surpoids (il n'est pas plus méchant parce qu’il est en surpoids me faites pas dire ce que je n'ai pas dit). Mais c'est aussi une sorte de lettre d'amour a la culture occidentale. La mégalopole de fourside et sa musique grandiose qui retransmet la grandeur des buildings et la vie qui s'y trouve (et les panneaux avec des yeux qui te cassent la gueule), Stonehenge est sa base extraterrestre souterraines (et d'autres théories du complots) et les groupes de musiques.
Les ennemis quand a eux sont, surtout vers la fin, des monstres faisant beaucoup penser a l'imaginaire de Lovecraft. Des créature qui a la simple vue pervertis et transforment les humain en créature organique sans sens et a l'ampleur destructrice cosmique. Il y'a un vrai contraste entre les graphisme et l'ambiance générale du jeux au début et les ennemis importants que l'on rencontre (importants parce que les panneaux vivants et les hippies n'ont jamais vraiment fait peur a grand monde a part Nixon peut être).
Voilà jouez a Earthbound qu'est ce que vous voulez que je vous dise.