Puis il y eu Silent Hill 2… D’abord prêté par un camarade de formation, puis finalement acheté, Silent Hill 2 est l’un des meilleur jeu auquel j’ai joué, aujourd'hui encore et ce n'est pas pour rien que la "saga" trône dans mon TOP 3 vidéoludique.
Difficile de sortir ce nouvel épisode sans se dire qu’avoir jouer au premier ne compte pas…. Mais Silent Hill 2 est l’exemple même de ce qu’il faut faire pour réussir un jeu vidéo, tout particulièrement en ce début de milénaire. Une intrigue, une histoire d’amour, des musiques magnifiques, des séquences cinématiques et un univers inimitable. Enfait, si je vous en parle de la sorte, c’est que je pourrais vous dire exactement la même chose de Final Fantasy X lui aussi dans mon TOP3. Au fond, seul les univers sont totalement différents.
Alors comment vous convaincre de l’extraordinaire de ce jeu ? Comment vous laisser découvrir la beauté d’un jeu tel que Silent Hill ? Comment vous parler d’un jeu ou le maître mot est l’angoisse, la peur, la gène et le mal-être….
Si tout ceci aurait plutôt tendance à vous refroidir, ne passez pas votre chemin, Silent Hill est un de ces chefs d’oeuvre de l’art du jeu vidéo que vous ne pouvez ignorer ! Moi aussi je l’ai d’abord jeté dans un coin, sans le comprendre.
Le premier épisode de Silent Hill sort en 1999 sur Playstation et est réalisé par Keiichiro Toyama de Konami, il s’inscrit comme un jeu dit « Survival Horror ».
À l’époque, ce genre de jeu est essentiellement représenté par la série Resident Evil. Le plus souvent, ce genre de jeu met en place un personnage qui devra survivre dans un environnement hostile, envahi de monstres et autres morts-vivants. Les plans sont plutôt fixes et notre personnage dispose d’un bon arsenal d’arme à feu pour dégommer tout cela… Le jeu joue essentiellement sur le stress plus que sur la peur, et à l’inverse de beaucoup de « FPS », le scénario est mieux ficelé….. Avec Silent Hill, le Survival Horror prend une nouvelle dimension.
Pour la petite histoire, à l’origine, Konami travaillait sur une adaptation de « The Fog » issu du roman de Stephen King. C’est une des raisons pour laquelle l’environnement dans lequel le héros du premier volet, Harry, est noyé dans le brouillard, élément que l’on retrouvera dans les autres épisodes de la série.
Mais s’il n’y en avait qu’un seul, ce serait le second… Même s’il est tout à fait possible de découvrir la série sans commencer par le premier épisode, il me semble tout de même intéressant de vous parler des bases du jeu, tel qu’on les découvre à l’époque. Dans Silent Hill, il ne s’agit pas de dégommer du monstre. Il faut tout d’abord comprendre ce qui nous arrive, et cette drôle de ville… comme abandonnée, presque laissée dans un état post-apocalyptique. Des ombres étranges s’y promènent et l’ambiance est pesante. Si vous trouverez quelques armes à feu et de maigres munitions, les protagonistes de Silent Hill ne sont pas là pour se battre, mais pour fuir leurs démons.
Élément essentiel de l’univers, les bandes-son composées par Akira Yamaoka rythment le déroulement de l’histoire mieux que n’importe quel film d’horreur, la distorsion de sons est incroyablement malsaine.