Un peu trop près des étoiles
Il y a des genres qui sont très durs à ne pas vautrer complètement. La preuve, à part Mario, il n’y a plus aucune série de plate-former 3D valable, hein Sonic ? Forcément, chaque nouvel opus de la licence (Mario, faut pas déconner) génère une petite attente et une appréhension quant à savoir si nous ne serons pas face à une bête copie. Car voyez-vous, réussir à passer une expérience 2D en 3D tout en gardant l’esprit et les qualités de celle-ci est un tour de force, certes, mais renouveler un concept, c’est une autre paire de manches. Il faut de l’imagination, un savoir-faire et aussi une certaine haine des gauchers je crois. Oui, je sais, c’est ma rengaine habituelle sur la Wiimote et je ne vais pas insister mais, croyez-moi, utiliser sa main la moins habile pour manipuler le joystick, c’est raide. Et n’y voyez aucune allusion sexuelle. Au-delà de ce favoritisme éhonté pour les droitiers, ma plus grande déception est le côté très guidé de ce Galaxy. La taille des niveaux est en partie responsable mais c’est surtout le fait que vous n’explorez pas en quête d’une étoile, vous allez vers elle. Terminé l’interprétation d’un titre énigmatique et la promenade en mode découverte. Rien que pour ça, je préfère Sunshine.