Mais QUI découvre un monstre du jeu vidéo des années 2010 près de cinq années après sa sorti ? Visiblement, mon humble personne.


Dans la suite direct des deux premiers opus (que je n’ai pas joué soi dit en passant) The Witcher 3 : Wild Hunt nous met dans la peau du célèbre sorceleur Géralt de Riv, un chasseur de monstre bien tiraillé entre enjeux géopolitique, légendes anciennes et la vilenie des hommes. Notre quête sera de retrouver la fille adoptive de ce dernier à l’aide de toute une équipe issue du Lore fourmillant de The Witcher, et bien el classico empêcher la fin du monde.


The Witcher 3 c’est ni plus ni moins que l’un des RPG les plus complets de ces 20 dernières années. Le studio de développement Red CD Projekt qui a travaillé sur cette adaptions des romans de Andrzej Sapkowski, livre ici un univers si riche qu’il est facile de s’y perdre, et c’est ce qui fait la force du jeu. L’histoire emmène le joueur dans différentes régions, des fjord viking aux métropoles médiévales en passant par la Provence vigneronne, l’environnement regorge d’assez de coin a explorer pour mériter l’attention de tous. Veillez cependant à ne pas trop vous éloigner des zones de départ au début, ici ce n’est pas Skyrim et certaines zones aux ennemis plus haut niveau seront tout simplement pour plus tard.


Reprenant des mécaniques de combats parfois assez lourdes mais suffisamment technique, Géralt est un bougre qu’on a plaisir à faire évoluer. Si vous êtes plus ou moins condamné à être un guerrier, la magie et l’alchimie sont assez exploitées de place pour ravir les différents archétypes de joueur de RPG. C’est très conseillé sinon le tout devient simplement un dark souls like où vous pouvez seulement espérer avoir un meilleur équipement pour continuer votre aventure sans trop de difficulté. Mais il faut un peu de mauvaise foi pour faire croire que son échec vient d’un problème de balançage, et les possibilités offertes aux sorceleurs rendent vraiment bien, qu’importe le style de jeu.
Car oui le jeu brille et pas seulement au temps de la découverte mais tout le long du récit. Il n’est pas rare de s’arrêter observer un coin mystérieux ou simplement prendre du plaisir dans de simple quête type livraison qui malgré leur simplicité sont bien plaisante du fait de la construction de l’univers et des personnages. Et puis, étant un jeu à choix, toute la dynamique de l’œuvre tourne autour des décisions que vous opérerez avec Géralt et l’attachement que vous lui porterez. Au-delà de la portée de celles-ci on retire une vraie substance des moments de vie décrit par le jeu. Il est rare de se sentir crispé par un choix que l’on regrette et les bons choix ne sont pas toujours pleinement satisfaisant. Et c’est cette sobriété de ton qui ponctue la narration et les dialogues qui saisit, doucement mais sûrement, au travers des événements du jeu. Le destin de Ciri (la fille adoptive en question), de vos amis, et des amantes de Geralt sont autant de chose qui humanise le personnage et le récit au travers d’un sorceleur qui lui, ne ressent (supposément) pas grand-chose.


Enfin bref, j’ai reçu le jeu à sa sortie en version full-package comme on dit et je n’ai pas accroché du tout à l’époque. Pire j’ai même essayé de m’en débarrasser auprès d’un ami. Le Grand Confinement aura au moins eu le mérite de me faire découvrir un bijou qui est une belle histoire techniquement maitrisé dans les grandes largeurs par un studio qui aime son travail et ça se voit. Je vous laisse deviner à quel point cela m’a donné envie pour le Cyberpunk 2077.


T̸̥͍̼̟́͐̈́̿ͅ ̵̺̻̿͑͊͒̀͜O̶̘̙̳͖̳̗̔͐́͊̿̇̚ ̵̧̨̯̦̥̻̉̐̐ͅ ̸͔̗͔̖̞̥͙̤̟̉̀̂͜͜B̷̡̛͇͕̼̣̺͈̰̦̍͗̀̀̑̍͘̚̚ ̴̧̯̞̹̖̙̽ͅȨ̴̣̳̰͎͉͇̱̑̅ͅ ̴͕̻̿̽̓̈̊̚̕ ̸̢̡̗̠̰̲̼͛̂̾̌̓́̈͘͜C̸̢̧̛̫͖̟̟͍̫͈͍̗̊͆͐̿́̌͘ ̵̨̰̲̦̦̖̬̫͚̣̰̬́̋̕̕͝ͅÒ̷͇̰̠̗̩̘̼̔͗̊̽̄̓͘ ̸̡̠̥̭͚̳̞͔̝͚̫̞̻͐̑͑̎̉̃̔̂̑̔́̎̑N̸̖͎̞̥̯̫͓͉͕̪͉͊̈́̂̽͋̽̆̕ ̷̢̣̞͓̤̹̬͚̲̬̝̌̽̋̋̈͊̓́͋̈͜T̷̺̜̩̺̪̲̐̽͌̀ ̷̤̪̲̻̝́͛̑̋̇̿̾͑̿͘̕Ĩ̸̧̢͎͈̳̰͓̠̒͆̈͋́͆͊̃́̓̍ͅͅ ̵̛̯̠̱̘̦͉̰̥̼̘̈̾̃̆̈͠N̵̢̛̰͙͎͓͚͕͖̼̝̓̽̓̽͜ ̸̢̡̪̩̤̺͉̖̭̠̈́̊̏̂͑̈̉͗̿͑̎̈͜͠Ù̶̞̠̞̺̳̈́͒̈́̒͒̈́͠ ̷̭̂Ę̸͚̌́̒ ̶̡̜̻̠͙̝̽̏̏̍͐̄̈́͠Ḓ̷̡̛̮͚͚̦̞̺͔̩̭͔̮̏̈͊̍̓̔̎͠

Mammarragan
9
Écrit par

Créée

le 8 févr. 2021

Critique lue 68 fois

Mammarragan

Écrit par

Critique lue 68 fois

D'autres avis sur The Witcher 3: Wild Hunt

The Witcher 3: Wild Hunt
Malakian
10

« Va faill, gwynbleidd ! »

À l’heure où les superproductions des gros éditeurs, toujours plus fades les unes que les autres, sortent à un rythme effréné, on peut se demander s’il est encore possible de créer un jeu...

le 10 juin 2015

80 j'aime

19

The Witcher 3: Wild Hunt
Mika_Voodoo
5

Geralt de Riv, coursier et parfois sorceleur.

Bon je viens de terminer the Witcher et je suis déçu. Le jeu à des qualités énormes ça pas de doute mais bon dieu ce que j'ai dû lutter pour le finir! C'est la première fois que je me force à finir...

le 13 janv. 2016

73 j'aime

15

The Witcher 3: Wild Hunt
boulingrin87
5

Aucune raison

J'ai toujours eu un énorme problème avec la saga The Witcher, une relation d'amour/haine qui ne s'est jamais démentie. D'un côté, en tant que joueur PC, je reste un fervent défenseur de CD Projekt...

le 14 sept. 2015

73 j'aime

31

Du même critique

Red Dead Redemption II
Mammarragan
8

So long Partner

Je n’ai jamais été très fan de l’ambiance western créée par Rockstar. Jamais joué à Red Dead Revolver, très rapidement à Redemption, et plus en tant que défouloir sur Undead Nightmare. Et pourtant,...

le 13 nov. 2018

6 j'aime

Polar
Mammarragan
6

Mads Mikkelsen est dans un meilleur film que nous

Tueur à gages hors pair proche de la retrait, Duncan alias "Black Kaiser" est pourchassé par son employeur qui cherche à l'éliminer pour ne pas lui payer sa retraite. Les rôles vont s'inverser sur...

le 5 févr. 2019

2 j'aime

3

L'Incal, intégrale
Mammarragan
10

L'échappée dichotomique du songe

L'Incal nous relate l'histoire de John Difool, détective de bas étage qui se retrouve mêlé à une intrication de complot politique et mystique visant à modeler l'univers entre la lumière et les...

le 15 août 2024

1 j'aime