2022 : Une année en jeux vidéos

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Terminé

Deuxième jeu que je fais sur Switch, première incursion dans l'univers Metroid (outre un essai avorté sur Super Metroid), série génitrice d'un de mes genres de prédilection. Evacuons d'abord le négatif, je trouve la DA insignifiante, et outre cette indifférence graphique, ça se ressent dans les différents biomes qui se ressemblent tous (ce qui est clairement un défaut pour ce genre de jeux). Ce sont ces points qui empêcheront Dread d'obtenir une meilleure appréciation à mes yeux, et c'est bien dommage car tout le reste est très solide.
Le level design est super chiadé, avec un guidage invisible empêchant de se perdre (cf la vidéo de Mark Brown sur le sujet pour de plus amples explications) et une acquisition de nouveaux power-up organique. Le gameplay est lui aussi très bon, avec une Samus répondant au doigt et à l'oeil, et des combats de boss posant de véritables défis. Ajoutons à cela une mise en scène dynamique, et on a un très bon représentant du genre.

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Platiné - 2 Runs

Variation sur Dark Souls intéressante, où l'on pourra changer à la vollée entre quatre classes et quatre armes (indépendamment), et où à défaut de bouclier, on peut durcir son corps pour un court laps de temps afin d'éviter les dégâts. Les systèmes fonctionnent bien et font de Mortal Shell une alternative solide aux jeux FromSoftware.
Budget oblige, les ambitions du jeu sont moindre que chez le modèle, mais les critères sont respectés : monde connecté par un hub central, raccourcis et feux de camps positionnés aux endroits stratégiques, biomes distincts possédant leur propre bestiaire, gestion de l'endurance et roulades... Mortal Shell coche toutes les cases pour une expérience d'une grosse dizaine d'heure.
Le seul gros bémol, c'est le manque d'ouverture dans le hub central, ce qui permettrait d'avoir des points de repère dans nos trajets (fréquents). Ici, tout est tellement étriqué qu'on prendra beaucoup de temps à comprendre où l'on se rend.

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Terminé

Alan Wake possédant une boucle de gameplay simple et redondante (on pointe sa lampe, on tire, et on recommence ad nauseam sur 15 heures), on pourrait se dire que sa vrai force repose dans ses ambitions narratives et cinématographiques, mais non, là aussi c'est assez fade. Sorte de patchwork de différentes oeuvres de Stephen King (entre autres), l'histoire ne dépasse jamais son statut d'oeuvre ultra référencée et révèle un ensemble très convenu. Le genre de jeu dont on est pressé de voir la fin au bout de 3-4 heures tant on sait qu'il n'y aura aucune surprise.

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Alan Wake possédant une boucle de gameplay simple et redondante (on pointe sa lampe, on tire, et on recommence ad nauseam sur 15 heures), on pourrait se dire que sa vrai force repose dans ses ambitions narratives et cinématographiques, mais non, là aussi c'est assez fade. Sorte de patchwork de différentes oeuvres de Stephen King (entre autres), l'histoire ne dépasse jamais son statut d'oeuvre ultra référencée et révèle un ensemble très convenu. Le genre de jeu dont on est pressé de voir la fin au bout de 3-4 heures tant on sait qu'il n'y aura aucune surprise.

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Terminé - 100%

Deuxième Zelda de mes périgrinations, on sent malgré tout que cet épisode est à part de son statut de jeu Gameboy. Si les mécaniques et l'overworld sont l'idée type que j'ai de la franchise, l'ambiance fait quant à elle très spin-off : pas de Ganon ou de Zelda et des tonnes de caméos des autres jeux Nintendo, allant de Kirby aux Goombas.
Link's Awakening est très bon, avec ces donjons savament construits, son monde construit comme un metroid-like, son système de combat simple et efficace, et ses jolis graphismes low-poly chatoyants. Il semble par ailleurs tellement fidèle au jeu original que certaines énigmes ou quêtes nécessaires pour avancer dans l'intrigue relèvent du détail manqué, faisant montre d'une philosophie du jeux vidéo aujourd'hui assez datée. Mais ce manque de lisibilité peut être palié par des indices intradiégétiques donnés au téléphone, réduisant ainsi la frustration.
Bref, une bien belle aventure reprenant des les mécaniques fondatrices de la série culte avec brio.

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Terminé - toutes les lunes

Mis à part le premier épisode GameBoy que j'avais pu terminé, je n'ai quasiment jamais touché à un Mario auparavant, malgré que que je connaisse les tenants et les aboutissants d'une bonne partie des épisodes tant sa philosophie de game design fait cas d'école. C'est donc avec pas mal d'attentes que je me suis attaqué à Odyssey, et clairement, il n'y a aucune déception. Le jeu est extrêmement riche, que ce soit dans son contenu ou dans son gameplay. On a d'un côté une bonne douzaine de mondes, proposant des activités variées dans des décors qui le sont tout autant, et de l'autre, une base de mouvement simple, mais dont l'étendue des possibilités originalement entrevue ne fait que s'élargir au fur et à mesure que l'on avance dans notre collecte de lunes. Exemple parfait de l'adage "easy to handle, hard to master", Odyssey renouvelle sans cesse ses challenges, jusqu'à un contenu endgame colossal qui mettra parfois vos compétences à rude épreuve, testant sans cesse ce que vous avez appris jusque là. Et en bon complétioniste que je suis, j'ai évidemment collecté les 860 lunes qui sont proposées, et ce sans jamais ressentir de sensation de grind. Une leçon de plateforming et de level design, que seule viendra entacher l'insipidité de l'univers esthétique Mario.

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Platiné

Après m'être régalé dessus en 2019, j'y suis revenu pour faire les speedruns et les runs hardcore qu'il me manquait pour la platine. Toujours un plaisir, rien de plus à ajouter par rapport à ma critique de l'époque.

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Une nouvelle partie relancée, avec pour objectif cette fois de vaincre le Panthéon et d'atteindre le 112% et la platine. Une soixantaine d'heures plus tard, j'ai lâché l'affaire, bloquant sur la cinquième et ultime épreuve. J'aurais donc eu les 112%, mais pas ce dernier trophée pour compléter ma collection, tant pis.

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10h

J'avais déjà tenté l'aventure Borderlands, en passant une dizaine d'heure sur chacun des deux premiers volets, avant que la manette ne me tombe des mains par ennui, il y a de ça bien des années. A l'occasion de l'apparition de ce DLC en standalone sur le PS+, j'ai voulu retenter le coup, et pareil, au bout d'une dizaine d'heure je lâche l'affaire.
Rien à faire, Borderlands m'emmerde. L'univers ne fonctionne absolument pas sur moi, et encore moins cet humour gueulard, référencé pop et redondant. Et comme le loot-shooter est de base un genre que je trouve répétitif et inintéressant, il y avait effectivement peu de chances que ça prenne. On avance, on shoot, on loot, on passe du temps dans l'inventaire, et on recommence la boucle ad nauseam, le tout sous les blagues lourdingues du cast de la série et avec une DA qui, passé le cel shading identitaire de la licence, est générique à souhait.

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Cf critique

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Platiné - 113h

Cf critique

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Si Battlegrounds avait pour lui la sympathique mécanique des fluides, il souffrait de décors se confondant avec les arrière-plans et d'un cachet graphique inintéressant, notamment par l'utilisations d'assets 3D faisant un peu tâche.
W.M.D.efface ces défauts, proposant un jeu très joli, tout en 2D, parfaitement lisible et avec également son lot de mécaniques intéressantes : les véhicules et les bâtiments, ainsi qu'un système de crafting qui change pas mal la donne d'un point de vue stratégique. Le meilleurs opus à ce jour pour mettre des roustes à vos potes autour d'une bière (le multi étant par contre désert).

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Petit jeu d'aventure super sympa reposant sur une boucle de gameplay d'une minute. Le concept marche bien grâce à des actions claires à effectuer, une map truffées de raccourcis et une durée de vie appropriée. Il vaut bien ses 2-3 heures d'investissement !

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Cf critique

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Passé la première demi-heure de jeu, on se rend compte qu'on aura pas grand chose de plus à se mettre sous la dent au cours de l'heureusement courte aventure qui nous est proposée. On est sensé flinguer à tout va avec style et fracas, mais l'ennui ne tarde pas à poindre tant les niveaux sont d'une banalité affligeante, la DA inexistante, et le challenge absent dû à l'abondance de slow-motion disponible. Et s'il existe bien un système de scoring qui cherche à créer de la rejouabilité, on aura du mal à être convaincu de relancer une partie tant l'expérience originale est pauvre et le décompte des points hasardeux. Un pétard mouillé.

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Platiné

Suite à la ressortie du jeu dans l'abonnement PS+, je n'ai pas pu m'empêcher de le lancer pour le confronter à mes souvenirs d'enfance. Une chose est sûr, je trouvais le jeu moche dans sa DA à l'époque, ça n'a pas changé aujourd'hui, surtout quand on le compare à ses contemporains comme Crash ou Spyro. Passé ce constat esthétique, Ape Escape reste tout de même plaisant manette en main. Initialement fer de lance de la nouvelle manette, la DualShock qui amenait joysticks et vibrations sur la première console de Sony, le jeu un collectathon bien ficelé, qui pousse le joueur à revisiter les niveaux déjà finis une fois les bons gadgets débloqués et propose une durée de vie honnête pour un platformer old-school. L'idée d'utiliser le joystick droit pour son arme plutôt que pour la caméra n'aura heureusement pas fait école dans la 3D.

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Platiné

J'avais passé beaucoup de temps sur la démo de ce jeu quand j'étais gamin, ébahi que l'on puisse péter des vitres et des bouteilles, et abusant du taser pour faire cramer les terroriste. Du coup, avec sa ressortie dans le PS+, je n'ai pas hésité une seconde avant de le lancer et de voir de quoi il en retournait dans la version complète. Et si le scénario est aux fraises, la jouabilité, bien que datée, et assez agréable, avec pas mal de diversité dans les phases de jeux au cours d'une campagne qui varie tant décors que challenges pour une durée de vie somme toute assez modeste. Une série B de bonne facture qui aura aujourd'hui le mérite de faire baigner le joueur dans une douce nostalgie de gros polygones et de chandeliers qui explosent (as one does).

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10h

Au vu de la rareté des Tower Defense sur playstation, j'étais bien content de trouver ce Defense Grid 2 dans le PS+. Mais arrivé au terme de la courte campagne, on raccrochera vite fait la manette tant tout est lambda. Direction artistique inexistante, variété des tours et ennemis risible, renouvellement des objectifs invisible. Bref, le jeu est fonctionnel et tourne bien, mais ne présente pas grand intérêt, même dans les modes de difficulté plus élevés, les combinaisons gagnantes étant vite trouvées et infaillibles. On lui préfèrera les cartes persos de Warcraft III.

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80h - Platiné

Je pensais juste le lancer pour voir ce que ça donnait. 80 heures plus tard, alors que je regarde brûler la cantine de mon quartier Super Max suite à un problème de porte automatique mal configurée ayant entraîné une famine locale, je me dis que c'est quand même vachement complet comme jeu de gestion, en plus d'être drôle et intuitif. Prison Architect est une petite merveille scandinave où la courbe de progression est savamment maîtrisée, poussant le plus assidu des dirlos à sortir les tableurs excel pour bien planifier sa prochaine aile. Et quand on voit la myriade de DLC proposée pour une bouchée de pain et apportant chacun leur lot de nouvelles mécaniques paraissant alors évidentes, on se dit que l'on a à faire à un must du jeu de gestion.

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10h - Platiné

♫ Cool Cat ♫

Stray avait tout pour plaire. Déjà on joue un chat, doté d'animations réalistes et choupis tout plein (ou de chat branleur, c'est selon l'humeur du bestiau), le tout dans un enrobage graphique qui n'a rien à envier aux AAA actuels. A côté de ça, on a un jeu d'aventure linéaire à l'ambiance hyper efficace et au gameplay sachant se renouveler, entre plateforme, infiltration, courses poursuites, combats et exploration de zones ouvertes. De quoi diversifier les boucles ludiques sur toute la durée de l'aventure, tout en mettant à profit les caractéristiques du matou.
Après Sifu et Shredder's Revenge, et avant Plague Tale Requiem, Stray vient enfoncer le clou du talent français en 2022. Miaou.

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5h - Platiné

Bon, je ne m'attendais pas à grand chose, vu qu'on est sur du Où est Charlie vidéoludique à 5€, mais au final Hidden Through Time est plutôt sympathique, avec son humour léger et sa patte graphique agréable nous faisant traverser les époques à la recherche de tout et n'importe quoi dans des situations plus ou moins inspirées. On regrettera juste que certaines indications soient complètement à côté de la plaque et demanderont donc juste au joueur de scruter chaque pixel d'un tableau pour espérer trouver l'objet, alors que d'autres sont plutôt malines.

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12h - Platiné

Derrière ce titre initialement sorti sur smartphone se cache un puzzle-game extrêmement addictif et gratifiant, prenant le principe du sokoban (ces jeux où l'on pousse des caisses) pour le faire muter en quelque chose d'intuitif mais complexe. Ainsi, si les premiers puzzles coulent de source, l'ajout de propriétés aux différents bouts de bois que l'on croisera au cours de l'aventure fera pauser plus d'une fois le joueur aguerri pour se mettre à la recherche de ce moment "eurêka" si jouissif. Et si le complétioniste en vous venait à craindre un manque de contenu, qu'il se rassure, la version sortie sur console comprend tous les ajouts qu'a connu la version portable, notamment les bonhommes de neige qui vous demanderont de repenser tout ce que vous avez appris, faisant passer les puzzles d'un seul tableau à l'ensemble de la carte, proprement immense. Autant dire que j'ai parfois du prendre une solution tant mes réflexions s'avérèrent infructueuses à certains moments.
A Monster's Expedition est donc d'une efficacité redoutable, le tout dans un emballage coloré sympathique et avec un humour tout gentil sur la société de consommation.

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5h

Je ne suis clairement pas assez calé en shmup pour faire un commentaire extensif sur ce Raiden V, ce n'est qu'un jugement de plaisir sur l'œuvre. En l'occurrence, ça se joue bien dans les modes de difficulté intermédiaires, même si la DA et le gameplay sont assez banals.

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Platiné

Walking-simulator spatial à petit budget mais de bonne facture. Rien de transcendant, mais pas déplaisant à jouer, d'autant plus qu'il a la qualité de sa courte durée. Je me laisserais sans doute tenté par la suite programmée pour début 2023.

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Platiné

Version standalone d'un mod Skyrim, The Forgotten City est une petite merveille à bien des égards. S'il est techniquement daté, il est revêt une esthétique historique remarquable, tant sur le visuel que sur l'écriture que l'on sait immédiatement documentée. Car si la proposition d'enquêter dans une boucle temporelle à la Groundhog Day n'était pas déjà un appel assez fort, tout le travail apporté à la crédibilité de cet univers et à l'immersion devrait achever d'enfoncer le clou. The Forgotten City est prenant, haletant, instructif et original. Les sensations ressenties sont proches de celles d'un Obra Dinn, apportant un nouvel étalon au genre du jeu d'enquête via cette proposition unique. Excellent.

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Platiné - 150h

Cf critique

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Platiné - 12h

Pour me remettre de mon addiction à Stardew Valley, j'ai cherché du palliatif, j'étais donc bien content que Cult of the Lamb, que je surveillais du coin de l'œil depuis son annonce sort à ce moment-là.
A la croisée des chemins entre le rogue-lite et le jeu de gestion, le tout sous des airs de Happy Tree Friends sauce démoniaque, CotL ne dépasse malheureusement jamais le statut de simple curiosité anecdotique. Non pas qu'il soit mal foutu, mais il n'a juste pas grand-chose à proposer sinon son côté décalé. Aucun des deux genres de jeux référencé n'est poussé, laissant une construction de base superficielle et redondante d'un côté, et des combats simplistes de l'autre. Sympathique donc (et buggué à sa sortie mais sans doute patché depuis), mais pas fantastique.